France : les effroyables confidences d’un faux infirmier sur son obsession pour les veines

Crédit photo : CNews

Lors de son procès à Quimper, dans l’ouest de la France, où il comparaît pour agressions sexµelles, un faux infirmier s’est livré sur son obsession pour les veines.

En effet, Obsédé depuis l’enfance par les veines, l’ancien élu et faux infirmier Nicolas Gonidec s’est expliqué ce 1er décembre sur son « fétichisme » de la piqûre.

« J’ai commencé sur moi très tôt, j’avais une dizaine d’années« , a raconté à la barre ce producteur audiovisuel, qui aura 44 ans le 2 décembre.

Au fil du temps, cette obsession a connu une « évolution malheureuse » comme « un drogué avec son addiction« , a développé M. Gonidec.

Jouissant d’une certaine aura dans le monde de la musique et de la danse celtique, il proposait à ses victimes de participer à une étude médicale impliquant des prises de sang. Les jeunes femmes qui acceptaient devaient remplir un formulaire médical très élaboré, adressé par une secrétaire fictive.

Mallette de médecin, garrot, seringues: le faux infirmier proposait aussi des rappels de vaccins ou des tests Covid, voire des méthodes de relaxation, à base de massages mammaires à l’huile d’amande douce, censées provoquer un « orgasme thérapeutique« .

Huit femmes ont raconté aux enquêteurs avoir subi des caresses sur les seins et des masturbations non désirées, alors qu’elles étaient censées participer à un protocole médical.

« Si j’avais su qu’il avait l’intention de me toucher le sexe, j’aurais dit non direct« , a déclaré à l’audience Karen (prénom modifié), qui a effectué « cinq ou six » séances de piqûres entre 2014 et 2018.

Lors de la dernière séance, M. Gonidec lui met la main dans la culotte puis la fixe dans les yeux et lâche « t’inquiète, je sais exactement ce que je fais« .

« J’ai voulu l’arrêter mais mon corps était tétanisé« , a décrit la trentenaire dans un sanglot.

Entendu peu après, M. Gonidec s’est dit « désolé » par le témoignage de la victime qui « me bouleverse aussi« .

« Comment passe-t-on d’une prise de sang au fait qu’on retrouve votre main dans sa culotte?« , l’a interrogé le procureur.

« C’est un engrenage… un processus psychologique« , a hésité M. Gonidec, en admettant du bout des lèvres « une obsession à caractère sexµel« .

Interrogé à plusieurs reprises, le prévenu s’est longuement étendu sur son « travail d’introspection » et les 60 séances de psychothérapie suivies depuis la révélation des faits. Il a reconnu « globalement » les agressions sexµelles dont il est accusé, « avec des nuances sur certains cas« .

Il encourt cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende, après avoir déjà été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis pour des faits similaires.

Avec AFP

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