Gérald Darmanin, arrivé en tête du premier tour des législatives dans sa circonscription, ne « votera jamais pour le RN, ni pour LFI », a affirmé le mercredi 3 juillet 2024, son entourage à l’AFP.
Le ministre de l’Intérieur, qui affrontera au 2e tour un candidat RN, après le désistement d’une candidate membre du parti anti-spéciste REV, associé à LFI, « réaffirme sa position de combat contre les extrêmes quels qu’ils soient« , a-t-on poursuivi, ajoutant qu’il ne « souhait(ait) aucun accord avec l’extrême gauche, qui est anti-police, ni avec l’extrême droite ».
Dans une vidéo postée sur X (ex Twitter), Gérald Darmanin se dit « très opposé aux consignes de vote ». « Les Françaises et les Français n’ont pas besoin qu’on leur dise pour qui voter, ni au 1er, ni au 2nd tour« , ajoute-il.
Cette question du « Ni RN, ni LFI » divise au sein du gouvernement. Sur France Inter, ce mercredi, le Premier ministre Gabriel Attal a appelé de nouveau « à faire barrage » au RN, en relevant que « ni LFI, ni le Nouveau front populaire, ni les candidats (de la majorité présidentielle) n’étaient en capacité de former seuls une majorité absolue à l’Assemblée nationale ».
Pour M. Attal, le pouvoir ira soit à « l’extrême droite », soit « au Parlement ».
Le 13 juin, sur Cnews, avant le premier tour, Gérald Darmanin avait déjà affirmé qu’il ne voterait « pas pour un candidat RN, ni pour un candidat LFI » en cas de duel.
Avec AFP
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