France / Législatives 2024 : « On ne peut pas mettre le pays entre les mains de ces gens-là », lance Kylian Mbappé

Kylian Mbappé peur coéquipiers

Crédit Photo : L'Equipe

Le capitaine de l’équipe de France Kylian Mbappé a déclaré dans la journée du 4 juillet 2024 qu’il y avait « urgence à aller voter après les résultats catastrophiques » du premier tour des élections législatives qui ont vu le Rassemblement National arriver en tête.

« Plus que jamais, il faut aller voter. Il y a vraiment urgence. On ne peut pas mettre le pays entre les mains de ces gens-là, c’est vraiment urgent. On a vu les résultats, c’est catastrophique« , a affirmé l’attaquant, interrogé sur sa position concernant le 2e tour des législatives dimanche, lors de la conférence de presse tenue à la veille du quart de finale de l’Euro-2024 contre le Portugal à Hambourg.

« On espère que tout le monde va se mobiliser et voter pour le bon côté« , a-t-il ajouté.

Si Mbappé n’a jamais cité le RN durant sa réponse, il a usé d’un trait d’humour quand il a cherché des yeux un journaliste qui souhaitait lui poser une autre question.

Quand celui-ci lui a répliqué qu’il était assis à « l’extrême gauche », Mbappé a répondu : « Heureusement que ce n’était pas de l’autre côté« .

Juste avant le 1er tour, le joueur du Real Madrid avait appelé à faire barrage « aux extrêmes« .

Depuis leur arrivée en Allemagne pour disputer l’Euro-2024, les joueurs français sont systématiquement questionnés sur les élections législatives et une victoire éventuelle du parti d’extrême droite à l’issue du 2e tour, dimanche.

Marcus Thuram et Jules Koundé ont ainsi clairement demandé à faire barrage au RN, le milieu Aurélien Tchouaméni s’étant positionné contre « les extrêmes« , comme Mbappé.

Les autres Bleus interrogés sur le sujet se sont contenté d’appeler à voter, alors qu’Adrien Rabiot s’est démarqué en estimant qu’il ne fallait pas que le groupe soit « parasité » par la question des législatives et qu’il serait « bien » de la « laisser un peu de côté« , tout en appelant également à voter, car « l’avenir » du pays « est en jeu« .

Le président de la Fédération française de football Philippe Diallo a indiqué à l’AFP mercredi qu’il n’avait pas de « divergences » avec les joueurs de l’équipe de France et qu’il garantissait leur « liberté d’expression« , rappelant toutefois « le devoir de neutralité » de l’institution bleue.

Avec AFP

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