France : le pays a donné 90 000 titres de séjour aux ressortissants de ces 3 pays africains

Avis aux africains : titres de séjour en France, ces préfectures sont « les pires »

Crédit Photo : Vivre Paris

L’hexagone reste une terre d’immigration privilégiée pour les ressortissants des anciennes colonies françaises d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne. En 2023, les Marocains, Algériens et Tunisiens se sont vu attribuer à eux seuls 90 000 titres de séjour, soit plus du quart du total délivré par la France.

D’après le dernier rapport sur les étrangers en France publié par le ministère de l’Intérieur, 36 340 permis de résidence ont été accordés à des Marocains l’année dernière.

Bien que ce chiffre soit en baisse de 2 914 unités par rapport à 2022, il reste supérieur de 3,5% au niveau d’avant-pandémie.

De leur côté, les Algériens ont obtenu 32 180 titres de séjour en 2023, en hausse de 9,9% sur un an et de plus de 17% par rapport à 2019.

Même tendance à la hausse pour les Tunisiens, qui en ont reçu 22 400, soit 2,5% de plus qu’en 2022 et 19 652 en 2019 (+14%).

Ainsi, à eux trois, Marocains, Algériens et Tunisiens totalisent 90 920 titres de séjour délivrés en 2023, ce qui représente plus de 28% du total.

La France reste donc une terre d’accueil privilégiée pour les ressortissants du Maghreb, malgré un léger tassement des autorisations accordées aux Marocains.

Parmi les autres nationalités figurant dans le top 10 des bénéficiaires, la Chine signe un rebond spectaculaire après la pandémie.

Quelque 14 930 Chinois ont obtenu un titre de séjour en 2023, en hausse de 31,1% sur un an. Suivent les Américains, les Ivoiriens, les Afghans, les Sénégalais et les Indiens, avec entre 10 000 et 12 000 titres délivrés à chaque nationalité.

Les motifs de délivrance des titres de séjour par la France

Concernant les motifs des titres délivrés, l’essentiel (103 520) l’a été pour motif d’études supérieures en France.

Viennent ensuite les autorisations pour raisons familiales (91 020) et à caractère économique (54 630).

Seules ces deux dernières catégories enregistrent un léger recul par rapport à 2022, signe que l’attractivité du pays se maintient surtout pour les étudiants et les travailleurs immigrés.

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