En France, les pièces de monnaies vont disparaitre de la circulation . Dire adieu aux centimes rouges ne se fera pas du jour au lendemain. La Commission européenne avait initialement visé 2022, mais les résistances politiques et culturelles ont repoussé l’échéance.
D’autres pays, comme les États-Unis avec leur penny, réfléchissent aussi à abandonner leurs petites dénominations. Preuve que cette tendance dépasse nos frontières. L’enjeu ? S’adapter à une économie moderne, où chaque centime compte… mais pas n’importe comment !
France : quand les pièces de monnaies rouges vont-elles vraiment disparaître ?
Aucune date officielle n’est encore fixée, mais les experts tablent sur une échéance entre 2028 et 2030. L’UE veut prendre le temps de préparer le terrain : campagnes d’information, ajustements légaux, accompagnement des professionnels… Tout doit être rodé pour éviter les bugs !
D’ici là, gardez un œil sur vos portefeuilles : les pièces existantes resteront valables un temps, mais leur usage se raréfiera. Et si vous en collectionnez, elles pourraient bien prendre de la valeur… chez les numismates !
Qui va vraiment subir les conséquences de cette suppression ?
La grande crainte ? Une inflation masquée via l’arrondi systématique des prix au supérieur. Imaginez votre baguette à 1,02 € arrondie à 1,05 € : sur un an, la note pourrait grimper.
Les ménages modestes seraient les premiers touchés. Un risque réel, mais que l’UE promet de contrôler via des garde-fous législatifs.
À l’inverse, les économies réalisées sur la fabrication des pièces de monnaies pourraient être réinvesties dans des secteurs prioritaires. Sans oublier le gain de temps : fini les caissières cherchant désespérément deux centimes dans leur caisse ! Les transactions deviendraient plus fluides, un avantage non négligeable pour tous.
Selon un sondage Ifop de 2024, 56 % des Français souhaitent conserver ces pièces. Pourquoi ? Certains y voient un symbole anti-inflation, d’autres un réflexe nostalgique.
« Ça fait partie de notre quotidien depuis toujours », confie un boulanger parisien. Pourtant, les jeunes générations, habituées au sans-contact, s’en passent déjà sans sourciller.
L’enjeu dépasse la France : cette réforme concerne toute l’Europe. Des consultations sont en cours pour écouter commerçants, banques et citoyens. Car sans consensus, le projet pourrait provoquer méfiance et résistance.