Depuis l’arrivée de la CNSP au pouvoir au Niger après le coup d’État de juillet, la France n’est plus en odeur de sainteté dans le pays.
Le départ des forces armées tricolores et la dénonciation des accords d’interdiction d’une double imposition l’ont parfaitement montré.
Et cela n’est pas prêt de se calmer. La raison à cela se trouve dans les lourdes accusations que vient de porter le Niger à la France.
En effet, Niamey a soutenu que l’hexagone était étroitement lié au terrorisme dans le Sahel.
Concrètement, le Général Abdourahmane Tiani, Président de la transition au Niger a tenu à pointer du doigt la France pour une possible collaboration avec les forces terroristes.
« Nous sommes convaincus, nous avons des preuves que ce terrorisme est un terrorisme importé, sponsorisé. Nous avons pu nous débarrasser de certains sponsors (dont l’hexagone) », a-t-il soutenu.
Ce n’est, par ailleurs, pas la seule pique qu’il a lancée à Paris.
Avec ironie, il a déclaré : « Vous ne pouvez pas éteindre un incendie avec de l’essence. Et pour nous, le terrorisme tire son essence du soutien que la France apporte ».
Avec de tels propos, il n’est pas difficile de comprendre que le divorce entre la France et le Niger demeure vif avec des tensions loin de s’estomper.
Il convient juste au final de se questionner sur l’évolution de la situation d’une part. Et d’autre part, envisager la réponse que Paris pourrait donner face à de si violentes accusations.
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