La Ministre de l’Éducation nationale de France, Élisabeth Borne, a donné son avis sur l’annonce de Macron, prévoyant de reconnaître l’Etat de Palestine, lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU, prévue à New York, en septembre 2025.
« Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’État de Palestine. J’en ferai l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain. L’urgence est aujourd’hui que cesse la guerre à Gaza et que la population civile soit secourue. La paix est possible », avait déclaré le président français.
Et de poursuivre : « Il faut immédiatement un cessez-le-feu, la libération de tous les otages et une aide humanitaire massive à la population de Gaza. Il faut aussi garantir la démilitarisation du Hamas, sécuriser et reconstruire Gaza. Il faut enfin bâtir l’État de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu’en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient. Il n’y a pas d’alternative ».
Avant de conclure : « Les Français veulent la paix au Proche-Orient. Il nous appartient, à nous Français, avec les Israéliens, les Palestiniens, nos partenaires européens et internationaux, de démontrer que c’est possible. À la lumière des engagements que le président de l’Autorité palestinienne a pris auprès de moi, je lui ai donc écrit ma détermination à avancer. Confiance, clarté et engagement. Nous gagnerons la paix ».
Une annonce vivement critiquée en Israël et par quelques acteurs politiques français, mais qui a valu à Macron, des félicitations de la part d’Élisabeth Borne.
Cette dernière, à travers une publication sur son compte X, s’est montrée favorable au projet de reconnaissance de la Palestine, en tant qu’Etat.
« Fidèle à l’engagement constant de notre pays, je salue l’annonce du Président de la République, Emmanuel Macron, de la pleine reconnaissance de l’État de Palestine par la France », a-t-elle publié.
Élisabeth Borne a ensuite conclu son message, évoquant la situation chaotique au Proche-Orient.
« La solution à deux États, dans des conditions clairement énoncées, est l’unique chemin pour une paix et une sécurité durables au Proche-Orient et la protection des populations civiles », a-t-elle ajouté.