France : bonne nouvelle pour l’ancien président Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy

Crédit Photo : Paris Match

Bonne nouvelle pour l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, admis au régime de la libération conditionnelle et qui s’est vu retirer le 14 mai 2025, le bracelet électronique qu’il portait depuis le 7 février, a indiqué le 15 mai à l’AFP le parquet de Paris, confirmant une information du média Off investigation.

En effet, l’ancien président de la République (2007-2012) a été définitivement condamné en décembre à un an d’emprisonnement ferme sous bracelet dans l’affaire des écoutes. Étant âgé de 70 ans, il a ainsi pu demander une libération conditionnelle avant la moitié de sa peine, ce qui a mené au retrait de son bracelet après un peu plus de trois mois.

Il a notamment sollicité ce régime par requête le 16 avril et il lui a été accordé par décision du juge d’application des peines (JAP) du 12 mai, a indiqué le parquet questionné par l’AFP.

Ce régime comporte les obligations de solliciter l’autorisation préalable du JAP «pour tout déplacement de plus de 15 jours et pour tout déplacement à l’étranger», de «répondre aux convocations» du JAP et de «recevoir les visites du service pénitentiaire d’insertion et de probation».

«Strictement conforme à la loi», assure l’avocate de Nicolas Sarkozy

«Je vous confirme que M. Nicolas Sarkozy a bénéficié d’une libération conditionnelle ordonnée le 14 mai par le juge de l’application des peines», a déclaré à l’AFP son avocate Me Jacqueline Laffont-Haïk. «Cette mesure, qui au regard de la loi aurait pu intervenir dès le premier jour, est strictement conforme à la loi et à la jurisprudence».

Depuis le 7 février, l’ex-chef de l’État, qui a eu 70 ans le 28 janvier, portait le dispositif à sa cheville et il n’était autorisé à s’absenter de son domicile qu’entre 8 et 20h-21h30 les lundi(s), mercredi(s) et jeudi(s), ce qui correspondait alors aux jours d’audience du procès libyen.

Ce procès s’est achevé le 8 avril après trois mois d’audience et la décision a été mise en délibéré au 25 septembre.

Dans ce dossier, Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir noué en 2005, via ses plus proches collaborateurs, un «pacte de corruption» avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin qu’il finance sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.

Avec AFP

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp