France : après avoir été enterré un peu vite, le pays va devenir le paradis de la High-tech grâce à…

Ukraine Emmanuel Macron

Crédit photo : Anadolu Ajansi

Construire l’un des superordinateurs décarbonés les plus puissants du monde sur le sol français. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de la France pour attirer les entreprises de haute technologie grâce à son électricité nucléaire abondante et peu coûteuse.

Le sommet “AI Action Summit” à Paris 2025 a été l’occasion de marquer une accalmie dans les avalanches de mauvaises nouvelles économiques qui semblaient s’acharner sur l’Hexagone depuis quelques mois.

Le ministre français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Eric Lombard, et le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Marc Feracci, ont notamment signé un protocole d’accord avec César Maklary, cofondateur et président de Fluidstack.

 Ce protocole marque le début de la construction prévue d’un superordinateur IA à faible émission de carbone en France.

L’investissement initial pour la première phase du projet est colossal : 10 milliards d’euros. Cette somme servira à mettre en place environ 500 000 puces IA de nouvelle génération, avec l’objectif de devenir opérationnel dès 2026.

 Le site est conçu pour une expansion modulable, avec une capacité de calcul dédiée à l’IA pouvant atteindre 1 gigawatt, positionnant la France comme un leader mondial en matière d’infrastructures IA.

La France utilise son énergie nucléaire, abondante et décarbonée, pour sécuriser sa position dans le domaine technologique de pointe.

Le projet exploitera cette énergie pour offrir une capacité de calcul inégalée, essentielle pour le développement des modèles d’IA de prochaine génération.

Le président Emmanuel Macron a rappelé l’importance de l’énergie nucléaire pour la France, qui lui a notamment permis d’atteindre fin 2024 le taux surréaliste de 95% de production électrique d’origine bas carbone.

 Cette énergie est idéale pour l’expansion des capacités de calcul de l’IA. César Maklary de Fluidstack a mis en avant la rapidité de développement de l’infrastructure nécessaire pour soutenir les innovations en IA, grâce au partenariat stratégique avec le gouvernement français et les leaders industriels mondiaux.

EDF, l’atout majeur de la France prépare le terrain à d’autres partenariats du même genre

Parallèlement, EDF a annoncé le lancement prochain d’un appel à manifestation d’intérêt pour les entreprises numériques, offrant des sites prêts à l’emploi pour le développement de nouveaux centres de données en France.

 Quatre sites industriels ont été pré-identifiés, représentant une puissance totale disponible estimée à 2 GW. Stéphane Raison, Directeur en charge de l’installation de grands sites de consommation d’EDF a ainsi tenu à rappeler qu’ « en France, grâce à EDF et son mix principalement composé de nucléaire et de renouvelables, notre électricité est abondante, compétitive et bas carbone.

 C’est un atout majeur pour attirer les acteurs du secteur du numérique dont les besoins en électricité sont liés au développement de l’Intelligence Artificielle ».

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