Ils sont une quinzaine dans le monde à ne pas disposer de forces militaires sur leur territoire en propre.
Des micro-États pour la plupart, qui s’en remettent à des accords de défense avec leurs puissants voisins pour assurer leur sécurité. Petit tour d’horizon de ces pays profondément démilitarisés.
De l’Europe à l’Océanie en passant par les Caraïbes, ces nations hors normes ont fait le choix surprenant de se passer d’une armée nationale.
Un pari risqué ? Pas vraiment, la plupart étant si petites et isolées géographiquement que le risque d’invasion ou de conflit armé est quasiment nul.
C’est le cas par exemple de micro-états comme Andorre, Liechtenstein ou Saint-Marin enclavés entre la France et l’Espagne, la Suisse et l’Autriche ou encore l’Italie. Idem pour les îles du Pacifique comme Tuvalu, les Kiribati, les îles Marshall ou la Micronésie, guère susceptibles de subir une attaque extérieure.
Accords de défense avec les forces militaires des grandes puissances
Comment font-ils alors pour assurer leur défense a minima ? Via des accords officiels ou officieux avec leurs grands voisins, qui s’engagent à intervenir militairement en cas de pépin.
Ainsi, Andorre compte sur la France et l’Espagne, le Liechtenstein sur la Suisse et l’Autriche. Et les micro-nations du Pacifique sur les États-Unis et la Nouvelle-Zélande.
Certains comme les îles Caraïbes, la Dominique ou l’île de Sainte-Lucie s’appuient aussi sur des forces militaires régionales communes à plusieurs pays. Quand ils ne comptent pas uniquement sur leur police et leurs garde-côtes pour assurer leur sécurité intérieure, à l’instar de Tuvalu ou des Kiribati.
Bref, ces pays ont fait le pari de la démilitarisation poussée à l’extrême, en comptant sur le parapluie protecteur de leurs puissants amis ou voisins. Un modèle atypique qui leur réussit puisqu’aucun n’a eu à déplorer d’invasion ou d’attaque extérieure jusqu’ici.
Il faut dire que lever une armée coûte extrêmement cher à ces micro-nations aux finances exsangues.
Alors autant consacrer ces maigres ressources à des investissements utiles pour leurs citoyens : éducation, santé, infrastructures. Plutôt que de financer des équipements militaires superflus.
Un choix pacifiste finalement assez visionnaire, qui force le respect. Et démontre par l’absurde à quel point les armées traditionnelles relèvent parfois de l’absurdité budgétaire pour certains petits États.
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