La puissante Association des clubs européens (ECA), présidée par Nasser Al-Khelaïfi, a changé de nom pour devenir l’EFC (European Football Clubs), a-t-elle annoncé mercredi en ouverture de son assemblée générale à Rome.
« Ce nouveau nom reflète davantage qui l’organisation représente et ce qu’elle défend », a expliqué dans un communiqué l’instance qui « rassemble plus de 800 clubs membres répartis dans 55 nations« .
« L’EFC regroupe des clubs masculins et féminins de toutes tailles à travers le continent. Sa mission : aider chaque club membre à croître et se développer, tout en veillant à ce que, collectivement, les clubs soient au centre des décisions à l’échelle régionale et mondiale du football« , poursuit le texte.
Dans son communiqué, l’EFC explique avoir au cours des deux dernières années « plus que triplé le nombre de ses membres, qui dépasse désormais 800 clubs« , « joué un rôle de premier plan dans l’évolution des formats de compétition » et « renforcé ses partenariats stratégiques à long terme avec l’UEFA et la FIFA, pour que la voix des clubs influence l’évolution du football mondial ».
Alors que des joueurs s’élèvent contre l’accumulation des matches et le rythme effréné du calendrier, l’ex-ECA, alléchée par les retombées économiques du Mondial des clubs, a toujours soutenu la Fifa qui a organisé l’été dernier la première édition de la compétition aux Etats-Unis.
Il faut rappeler que derrière les discussions techniques se dessinent aussi des équilibres politiques majeurs : la redéfinition du partenariat avec l’UEFA, la place des clubs face à la FIFA et ses compétitions globales, ou encore l’avenir des compétitions féminines en pleine expansion.
Cette 32ème édition intervient dans la continuité de l’élan amorcé à Athènes en 2024, où l’ECA avait renouvelé son partenariat stratégique avec l’UEFA et lancé des initiatives innovantes, comme un programme avec Harvard Business School et un fonds d’urgence solidaire via la ECA Foundation.
Rome doit désormais confirmer cette dynamique et incarner la nouvelle ère de coopération et d’influence des clubs européens. En somme, au-delà des mots et des résolutions, cette Assemblée Générale sera le théâtre d’une véritable bataille d’idées et d’influence, où se jouera une partie cruciale du futur du football européen.
Avec AFP