Football : le meilleur arbitre du monde enfin connu

Crédit photo : La préparation physique au football

L’identité du meilleur arbitre du monde est enfin connue, et il s’agit du Français, François Letexier, qui officiait lors de la finale de l’Euro-2024. Il a reçu le 3 septembre à Paris son trophée de « meilleur arbitre du monde », une distinction décernée quelques mois plus tôt par l’IFFHS (Fédération internationale d’histoire et de statistiques du football).

Cette association créée en 1984, établit de nombreux classements autour du football et collabore avec 120 pays selon son vice-président Robert Ney, qui explique avoir récompensé le Français de 35 ans pour « son contrôle des matches de haute intensité avec des performances exceptionnelles ».

Au siège de Generali qui assure les arbitres français, l’IFFHS a également remis son trophée à Stéphanie Frappart, élue « meilleure arbitre du monde » à cinq reprises de 2019 à 2023, et qui a dirigé la finale de l’Euro féminin en Suisse entre l’Angleterre et l’Espagne en juillet.

La cérémonie, organisée par le SAFE, le syndicat des arbitres, permet « la mise en avant de l’arbitrage français dans sa globalité », a commenté François Letexier.

« C’est la mise en avant de l’arbitrage féminin, la mise en avant de l’arbitrage masculin. C’est la mise en avant de l’arbitrage d’hier », a-t-il ajouté en référence à la présence de Michel Vautrot, dernier Français à avoir arbitré la finale d’un Euro, en 1988 (Pays-Bas-URSS 2-0), avant lui.

Letexier est également le premier arbitre français récompensé par l’IFFHS depuis Vautrot, sacré à deux reprises en 1988 et 1989.

Avec Clément Turpin, autre arbitre international français, François Letexier a officié cet été lors de la Coupe du monde des clubs aux États-Unis.

« La protection de nos arbitres sera un des grands axes de la saison qui s’ouvre », a pour sa part affirmé Philippe Diallo, le président de la Fédération français de football.

« Dans l’élite, mais aussi à la base, il ne peut pas y avoir de tolérance pour les agressions verbales ou physiques sur nos arbitres. Ce ne sont pas les valeurs qu’on défend, ce n’est pas la société qu’on veut, et donc on va être sévère ».

Avec AFP

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