Football : le Gabon bientôt suspendu par la FIFA suite au refus du pays de payer…

Gabon FIFA

Crédit Photo : Jeune Afrique

Selon les médias gabonais, le Gabon serait sur le point d’être suspendu par l’instance financière du football mondial, la FIFA.

En effet, les tensions qui opposent la fédération gabonaise de football et l’ancien entraîneur de la sélection nationale depuis un moment, prennent une nouvelle tournure.

Alors que le Gabon est toujours en lice pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, tout pourrait être chamboulé.

Une décision inopinée de la FIFA pourrait contrecarrer les ambitions nourries par les Panthères du Gabon.

En effet, selon la plateforme d’informations gabonaises, Gabon Media Times, Patrice Neveu, l’ancien entraîneur de l’équipe nationale aurait saisi la FIFA.

À en croire les informations rapportées par le média, l’ex sélectionneur de la sélection gabonaise demande à la FIFA, « la suspension du Gabon de toutes les compétences internationales ».

Si l’institution faîtière du football international adhère à cette demande, le pays pourrait se voir exclure des compétitions comme la Coupe d’Afrique 2025 et la Coupe du monde 2026.

Pour Gabon Média Time, si c’est l’hypothèse la moins souhaitable, elle reste cependant envisageable à l’allure où vont les tensions entre les deux parties.

D’où tout est parti ?

En effet, suite à l’élimination du Gabon pour la CAN 2023 en Mauritanie, la fédération gabonaise de football a décidé de limoger l’entraîneur, Patrice Neveu alors qu’un contrat était en cours.

S’opposant à cette décision, le technicien va saisir la FIFA et obtient une victoire précieuse.

L’institution footballistique mondiale jugeant la rupture de ce contrat « abusive », va condamner la fédération à verser 522 000 euros soit plus de 342 millions de FCFA à l’entraîneur.

Une ardoise qui jusque-là, selon le média local susmentionné, n’a pas été épongée par l’instance faîtière du football gabonais.

À bout de patience, Patrice Neveu a donc décidé de ressaisir la FIFA, mais cette fois, pour réclamer la suspension du pays aux compétitions internationales.

Pour l’heure, la décision de l’institution est toujours attendue.