Football : ce joueur suspendu pour avoir montré un tatouage

Barça Masia

Crédit Photo : backpagefootball

Armin Sohrabian, défenseur central du FC Nassaji Mazandaran, a été suspendu pour six mois par la Fédération iranienne de football pour avoir exhibé un tatouage.

Cette sanction, décidée par le comité d’éthique de la fédération, fait suite à un incident survenu lors d’un entraînement avec son ancien club Esteghlal, où le joueur avait révélé un tatouage sur sa cuisse.

En plus de cette suspension de six mois, Armin Sohrabian a été condamné à une amende de 600 millions de tomans iraniens, soit environ 8 700 euros, pour avoir enfreint ces règles.

 Ce type de sanction met en lumière l’importance des normes culturelles et religieuses dans le monde du sport en Iran, où même les apparences des joueurs peuvent avoir de lourdes conséquences sur leur carrière.

En Iran, pays gouverné par des principes stricts de la république islamique, les tatouages ​​sont mal perçus et sont même interdits depuis 2015.

Ils sont souvent associés à des comportements jugés immoraux, à la délinquance ou à l’influence de l’occidentalisation, ce qui en fait un sujet particulièrement sensible.

 La police des mœurs, qui joue un rôle central dans la gestion des normes sociales et religieuses du pays, veille à ce que les comportements, y compris ceux des sportifs, restent conformes aux valeurs islamiques.

Quelle place a le football en Iran ?

Il a une place centrale en Iran. C’est le sport national par excellence qui suscite une véritable ferveur populaire toutes classes sociales confondues.

 Nombre d’Iraniens sont des fans de foot, y compris les femmes. Et c’est là que l’on touche à une question éminemment sensible qui rejoint ce qui est à l’origine de la contestation actuelle sur le statut de la femme et la condition féminine dans le pays.

 Les femmes n’ont pas le droit de se rendre dans les stades avec les supporters masculins pour des raisons de prescription religieuse prônant une stricte séparation des sexes.