Ce pays africain ne cesse d’activer divers leviers pour redresser son économie : il s’agit de la Gambie. Le Fonds Monétaire International (FMI) a officialisé l’approbation d’un appui financier de 82 millions de dollars en faveur de Banjul.
Cette enveloppe, fruit de la troisième revue conjointe de deux dispositifs d’accompagnement (la Facilité élargie de crédit (FEC) et la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD)) marque la confiance renouvelée de l’institution de Bretton Woods envers les orientations économiques prises par les autorités gambiennes.
Concrètement, la FEC apportera un financement de 16,8 millions de dollars. Cette composante vise à soutenir l’ambitieux programme de réformes structurelles du pays.
Les autorités comptent mettre l’accent sur la maîtrise de l’inflation, l’amélioration de la gouvernance budgétaire et la réduction des vulnérabilités liées à la dette publique.
Il s’agit d’un levier stratégique pour asseoir les bases d’une croissance inclusive, capable de résister aux chocs externes.
En parallèle, la FRD injectera 65 millions de dollars supplémentaires. Cet instrument, relativement récent au sein de l’arsenal du FMI, est destiné à aider les pays à faire face aux défis de long terme, tels que le changement climatique ou les transitions énergétiques.
Le soutient du FMI vient à point nommé
Pour la Gambie, ce soutien arrive à point nommé, alors que le pays fait face à des épisodes climatiques extrêmes de plus en plus fréquents. Le pays d’Afrique de l’Ouest cherche à verdir progressivement son modèle de développement.
Au-delà des chiffres, cette annonce du FMI traduit une reconnaissance du chemin parcouru par les autorités gambiennes.
Depuis plusieurs années, le pays s’efforce de restaurer la stabilité macroéconomique dans un contexte souvent incertain, marqué notamment par les retombées de la pandémie de Covid-19 et les turbulences géopolitiques internationales.
Ce nouvel appui vient consolider ces efforts, tout en rappelant que la transformation économique reste un processus de longue haleine. Ce pays africain pourrait désormais compter sur d’autres appuis du FMI dans plusieurs secteurs d’activité pour redonner un nouveau souffle au Pays.