Carlo Ancelotti pensait quitter le Real Madrid sereinement, mais Florentino Pérez en a décidé autrement. Le président madrilène refuse catégoriquement de faciliter son départ vers la sélection brésilienne.
Selon les informations, le président du Real Madrid ne veut ni payer d’indemnité ni couvrir le moindre frais lié à la sortie du technicien.
Pourtant, la Confédération brésilienne de football (CBF) comptait bien l’attirer dès l’été 2024. Elle s’attendait à un geste du Real Madrid, ou du moins à un accord à l’amiable, mais Florentino Pérez a fermé la porte et a été clair avec Carlo Ancelotti : le club n’assumera aucun coût si le coach part de son plein gré.
Le contrat d’Ancelotti court jusqu’en 2026. Le président le considère comme toujours valide et intouchable. Il ne veut pas que le club perde de l’argent dans une opération qu’il n’a pas initiée. Selon lui, si la CBF veut Ancelotti, elle doit négocier directement avec lui — pas avec le Real.
Autre désaccord : le salaire. Ancelotti aurait voulu percevoir l’intégralité de son contrat, même en rejoignant le Brésil. Le Real Madrid a refusé cette demande.
Pérez estime que le salaire proposé par la CBF est largement suffisant. Le club ne veut pas verser d’argent à un entraîneur qui partirait en milieu d’engagement.
Résultat, le dossier est bloqué. Ancelotti reste à la tête du Real, au moins pour l’instant. Mais l’ambiance en interne se tend.
Le coach italien n’a jamais caché son attirance pour la Seleção. Il voyait cette opportunité comme un aboutissement. Il espérait un accord en douceur. Pérez, lui, n’a laissé aucune marge.
Ce refus confirme une chose : à Madrid, Florentino Pérez garde la main sur toutes les décisions. Même face à un technicien aussi expérimenté qu’Ancelotti, il ne cède rien. Le contrat prime. La discipline aussi.
Le Brésil devra patienter ou payer. Et Ancelotti devra attendre, ou renoncer. Car au Real Madrid, sans l’aval de Florentino Pérez, rien ne bouge.