Finale de la CAN 2023 : mauvaise nouvelle pour les possesseurs de ces genres de véhicule

finale de la CAN 2023

Crédit photo : CANAL +

A l’occasion de la finale de la CAN 2023 qui opposera la Côte d’Ivoire au Nigeria ce dimanche 11 février au stade d’Ebimpé, la ville de Bouaké s’apprête à vivre une soirée particulière.

Soucieuses d’assurer la sécurité, les autorités ivoiriennes ont décidé de prendre des dispositions de sécurité.

En effet, elles ont mis en place des restrictions de circulation pour les deux-roues et certains véhicules dans la cité bété.

Comme indiqué dans un arrêté préfectoral dont nos confrères de KOACI ont obtenu copie, le préfet de la région, Tuo Fozié a prononcé l’interdiction totale de circuler pour les motos et trois-roues à Bouaké.

Et ce, de 15h ce dimanche jusqu’à 5h lundi matin. L’objectif étant d’éviter tout trouble à l’ordre public en marge de cet évènement sportif majeur organisé dans la capitale économique ivoirienne.

Outre les deux-roues, les voitures de tourisme ainsi que les véhicules de transport et poids-lourds ne pourront pas non plus circuler dans Bouaké entre 18h dimanche et 5h lundi, selon le document officiel.

Une mesure drastique destinée là encore à endiguer tout risque de débordement et permettre aux forces de l’ordre de contrôler plus facilement les allées et venues durant la finale de la CAN 2023.

Des sanctions déjà prévues avant la finale de la CAN 2023

Si cet arrêté préfectoral ne précise pas quelles sanctions exactes encourent les contrevenants, le préfet Tuo Fozié rappelle néanmoins qu’ils s’exposent « aux sanctions prévues par les lois et les règlements en vigueur ».

On imagine que les amendes pourraient être salées en cas d’infraction à ces restrictions exceptionnelles de circulation.

Bien que la finale de la CAN se déroule à Abidjan, à plusieurs centaines de kilomètres de Bouaké, les autorités craignent manifestement d’éventuels attroupements spontanés et débordements dans la ville, d’où ces mesures préventives ciblées.

Ce n’est pas la première fois que la circulation des deux-roues notamment est restreinte temporairement dans une grande ville ivoirienne lors de manifestations sportives ou politiques sensibles.

Une façon pour le pouvoir d’éviter les dérives, quitte à perturber quelque peu la vie quotidienne des habitants.

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