Cameroun : la FECAFOOT suspend à vie le président de ce club ; les faits

Samuel Eto'o FECAFOOT

Crédit Photo : TOP Mercato

La Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) a pris une décision radicale à l’endroit du président d’un club de football. Il s’agit de Chatue Nitcheu Josué, président général de Botafogo FC.

Selon Allez Les Lions, ce dernier a été suspendu à vie de toutes activités liées au football. Cette décision fait suite à des vi0lations graves du code d’éthique.

Selon l’article 13, tout comportement contraire à la morale et à la dignité du football est passible de sanction. La Fédération camerounaise a donc agi avec fermeté.

Les accusations contre Josué sont lourdes. Elles portent sur des abus s3xµels présumés sur ses propres joueurs. À cela s’ajoute la diffusion d’une vidéo à caractère pornographique, qui a choqué la communauté footballistique.

La FECAFOOT a estimé que ces agissements portaient un préjudice grave à l’image du football camerounais. Dès lors, la sanction est sans appel.

Il faut rappeler que Chatue Nitcheu Josué n’en est pas à sa première sanction disciplinaire. En mai 2024, la Ligue Régionale du Littoral l’avait déjà suspendu à titre provisoire.

Cette décision avait été prise après la diffusion d’une vidéo polémique. À l’époque, il s’agissait d’une mesure temporaire, en attendant que la FECAFOOT examine les faits. Et aujourd’hui, selon Allez les Lions, la Fédération a décidé d’aller plus loin.

Cette information survient quelques semaines après le tiraillement qu’il y a eu entre l’instance footballistique et Marc Brys, le sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun. Ce dernier avait annoncé sa démission, ce qui a fait réagir Samuel Eto’o.

Dans ce courriel qu’a publié Allez les Lions, Samuel Eto’o, le président de la FECAFOOT s’est prononcé sur cette démission de Marc Brys et a indiqué que ce dernier a bel et bien rompu son contrat avec le Cameroun avec effet immédiat.

Découvrez le courriel ci-dessous :

« La Fédération Camerounaise de Football n’a jamais été associée à la négociation et à la signature du contrat liant Monsieur Marc Brys à l’État.

La Fecafoot n’a jamais obtenu copie de ce contrat et ignorait les modalités de paiement des rémunérations y afférentes.

Elle ne pourrait donc ourdir une « manipulation » en spéculant sur leur irrégularité. Cette allégation spécieuse ne saurait prospérer.

De surcroît, votre communication reconnait, sans doute maladroitement, qu’il existait bien un problème de retard dans le paiement desdits salaires.

Retards qui auraient, selon vos propos, été régularisés le 18 juillet 2025. Fait troublant : la lettre de démission, elle, est datée du 21 juillet, c’est-à-dire signée trois jours après le prétendu apurement de ladite dette salariale. Cette Incohérence fragilise l’argumentaire développé sur ce point.

En tout état de cause, l’existence d’arriérés de paiement (reconnus par vous-même) est de nature à instiller un doute raisonnable sur l’hypothèse – sous-entendue – d’une fausse démission fabriquée par la Fecafoot […]

Après avoir fait la démonstration qu’aucune manipulation d’aucune sorte n’a été ourdie au sein de la Fédération Camerounaise de Football, nous affirmons avec force qu’au regard des pièces en notre possession, Monsieur MARC BRYS a bel et bien rompu, en connaissance de cause, sa relation contractuelle avec le Cameroun avec effet immédiat ».

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