Plusieurs menaces pèsent sur les pays de la sous-région ouest africaine. Face aux terrorismes, les cyberattaques, la prolifération des armes de destruction massive, ou la criminalité transfrontalière le gouvernement togolais prend des mesures pour renforcer son service de renseignement.
Les services de renseignement fonctionnent comme un vaccin. Leurs rôles sont d’éviter que des atteintes à la sécurité surviennent. Donc, ces services fournissent des stratégies et expertises de long terme.
Ils collectent et maintiennent le secret de l’information, des besoins et des méthodes. Ils soutiennent également la politique du gouvernement. Parfois, ces obligations rentrent en conflit avec quelques droits et libertés.
Ainsi, le gouvernement togolais a pris la décision le vendredi 10 janvier 2025 d’adopter un projet de loi afin de renforcer son système de renseignement.
Le projet de loi a pour objectif de doter les services de renseignement togolais d’un cadre juridique.
Ce cadre juridique doit pouvoir de manière efficace, respecter les lois et règlements en vigueur dans le pays. En plus, prendre en compte et protéger les droits et libertés des citoyens togolais.
Le projet de loi qui fera l’objet d’un vote par les députés prend également en compte les nouvelles menaces qui découlent des avancées technologiques.
On dénote par exemple le harcèlement en ligne, les fraudes sur les monnaies dématérialisées ou encore le vol et piratages de données informatiques.
Selon le texte, les services de renseignements togolais auront désormais un poste de délégué chargé de coordonner l’ensemble des services de renseignement.
Également, le service fera face à deux niveaux de contrôle des activités. D’une part, un contrôle interne administratif et d’autre part le Parlement exercera aussi un contrôle externe.
En somme, le gouvernement par ces nouvelles mesures cherche à garantir la protection des droits et libertés en plus de renforcer la transparence des actions du service de renseignement.