Face aux États-Unis, le Brésil et l’Inde s’unissent pour…

Face aux États-Unis, le Brésil et l'Inde s'unissent pour...

Crédit Photo : Noovo Info

Le président brésilien Lula et le Premier ministre indien Modi, dont les pays sont les plus durement touchés par les surtaxes douanières imposées par les Etats-Unis, ont dit jeudi vouloir « défendre le multilatéralisme », lors d’une conversation téléphonique relatée par la présidence brésilienne.

Au cours de cet échange de « près d’une heure », Luiz Inacio Lula da Silva et Narendra Modi ont « réaffirmé l’importance de défendre le multilatéralisme et de faire face aux défis de la conjoncture », a indiqué la présidence du pays sud-américain dans un communiqué.

« Le Brésil et l’Inde sont, pour le moment, les deux pays les plus affectés » par les nouveaux droits de douane américains, a rappelé la présidence brésilienne.

M. Modi a pour sa part publié un message sur le réseau social X, faisant état d’une « bonne conversation » avec Lula. « Un partenariat fort et centré sur le peuple entre nations du Sud global est bénéfique pour tous », a-t-il déclaré.

Membres des Brics, groupe des pays émergents actuellement présidé par Brasilia, le Brésil et l’Inde sont tous deux affectés par une surtaxe de 50% sur certains de leur produits exportés vers les Etats-Unis.

Mercredi, Washington a justifié cette augmentation des taxes douanières sur certains produits venus d’Inde en arguant de l’achat par New Delhi de pétrole russe, une source clé de revenus pour Moscou engagé dans la guerre en Ukraine.

Pour expliquer la surtaxe imposée au Brésil, entrée en vigueur mercredi, l’administration du président américain Donald Trump a invoqué une supposée « chasse aux sorcières » contre l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro.

Assigné à résidence depuis lundi, M. Bolsonaro fait face à un procès à la Cour suprême pour tentative présumée de coup d’Etat.

Lula a dénoncé à plusieurs reprises une atteinte contre la « souveraineté nationale », sachant que les Etats-Unis ont également infligé de lourdes sanctions financières contre le juge Alexandre de Moraes, chargé du procès contre Jair Bolsonaro.

Avec AFP

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