Expulsions de sans-papiers des USA : nouvelle victoire pour Donald Trump

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Crédits photo : AFP / ANNABELLE GORDON

Nouvelle victoire pour l’administration Trump dans sa politique d’expulsions de sans-papiers des USA, depuis le 24 juin 2025. Dans ladite journée, la Cour suprême américaine a ouvert la voie à la reprise des expulsions de sans-papiers vers des pays étrangers dont ils ne sont pas issus, une victoire pour l’administration Trump.

En effet, la décision non signée de la Cour, dominée par les conservateurs, a été rendue en réponse à un appel déposé en urgence par le ministère de la Justice visant à lever un sursis imposé par une juridiction inférieure sur ces expulsions.

La Cour suprême n’a pas expliqué sa décision et les trois juges progressistes ont exprimé leur désaccord. L’affaire contestant ces expulsions vers des pays tiers sera désormais examinée par une cour d’appel, mais la décision de la Cour suprême permet, pour l’instant, de les poursuivre.

Expulsions de sans-papiers des USA, une politique de Donald Trump diversement commentée

Le juge fédéral Brian Murphy avait ordonné l’arrêt des expulsions vers les pays tiers en avril, estimant que les personnes sans-papiers n’avaient pas la possibilité de les contester.

Il avait alors déclaré que les immigrés devaient disposer d’au moins 15 jours pour contester leur expulsion et fournir des preuves qu’ils risquaient la torture ou la mort s’ils étaient expulsés des États-Unis.

L’affaire initiale concerne huit immigrés condamnés pour des crimes violents aux États-Unis, selon le gouvernement.

Embarqués dans un vol vers le Soudan du Sud, ils sont, depuis cette décision de justice, à Djibouti. Il s’agit de deux Birmans, d’un Vietnamien, d’un Laotien, de deux Cubains, d’un Mexicain et d’un Sud-Soudanais.

La juge progressiste Sonia Sotomayor, a elle rendu un avis dans lequel elle accuse l’administration de «conduite illégale flagrante» qui «expose des milliers de personnes au risque de torture ou de mort».

«L’administration a clairement indiqué, en paroles et en actes, qu’elle ne se sentait pas contrainte par la loi et qu’elle était libre d’expulser n’importe qui, n’importe où, sans préavis ni possibilité d’être entendu», a-t-elle ajouté.

Le ministère de la sécurité intérieure (DHS) a salué la décision de la Cour suprême comme une «victoire pour la sûreté et la sécurité du peuple américain».

Avec AFP

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