Aux États-Unis, le président Donald Trump, récemment réélu, met en œuvre son plan d’expulsion massive des migrants africains en situation irrégulière.
Parmi les nations touchées, le Burundi a officiellement réagi par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Albert Shingiro.
Ce lundi 3 février 2025, le chef de la diplomatie burundaise a rencontré l’ambassadrice américaine Lisa Peterson.
Lors de cette rencontre, tenue à Bujumbura, il a déclaré avoir été informé du rapatriement imminent de Burundais vivant illégalement aux États-Unis.
Face à cette situation, il a insisté sur un point essentiel : ces expulsions doivent se faire dans le respect des droits humains.
40 mille migrants africains expulsés des Etats-Unis
Trump a lancé un vaste programme visant à expulser plusieurs millions de migrants en situation irrégulière, conformément à ses promesses de campagne.
L’administration américaine prévoit de renvoyer des ressortissants de 54 pays africains, avec un total de 40 000 Africains concernés par ces mesures.
Parmi les pays les plus touchés figurent la Somalie et la Mauritanie, où le nombre de migrants expulsés est particulièrement élevé.
D’autres nations, comme la Côte d’Ivoire, le Niger, le Togo ou encore le Burkina Faso, sont également concernées.
Des conséquences humanitaires et diplomatiques
Alors que ces expulsions pourraient fragiliser les migrants concernés, plusieurs gouvernements africains tentent d’intervenir pour s’assurer que leurs citoyens soient traités avec dignité.
Au Burundi, la question risque de devenir un sujet sensible, notamment pour les familles des rapatriés et pour les associations de défense des droits humains qui appellent à un accompagnement adéquat des personnes expulsées.
Reste à savoir si Washington prendra en compte ces préoccupations ou si l’administration Trump poursuivra sa politique migratoire sans concessions.