Depuis sa réélection à la Maison-Blanche en janvier dernier, Donald Trump a mis en œuvre son engagement de déporter un grand nombre de migrants sans papiers vivant aux États-Unis.
Le 22 janvier, le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE) a obtenu l’autorisation d’arrêter des migrants illégaux dans des lieux dits « sensibles », comme les écoles, les hôpitaux et même les églises.
Parallèlement, le 23 janvier, le porte-parole de la Maison-Blanche a annoncé qu’au moins 538 migrants illégaux avaient été arrêtés et plusieurs centaines ont été expulsés en utilisant des vols militaires.
Cette vaste opération de déportation touche de nombreux migrants en situation irrégulière, y compris ceux venant du Zimbabwe.
Le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE) a récemment révélé qu’environ 550 ressortissants zimbabwéens risquaient d’être expulsés vers leur pays d’origine.
Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa apporte son soutient à Trump
Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a publiquement soutenu la décision américaine, déclarant que son gouvernement appuyait les mesures de rapatriement.
« Le gouvernement du Zimbabwe soutient la décision du gouvernement des États-Unis de rapatrier et de renvoyer nos citoyens zimbabwéens qui pourraient avoir résidé illégalement aux États-Unis » , a-t-il déclaré sur X.
Une position qui reflète la coopération entre les États-Unis et certains pays d’origine des migrants concernés, bien que les expulsions génèrent des tensions.
Les statistiques partagées par l’ICE montrent que depuis le début de l’année ,plus de 5 000 migrants sans papiers ont été détenus, un chiffre en constante augmentation, malgré les critiques sur les conditions de détention.
En plus de l’arrestation des individus, des efforts sont faits pour confirmer la nationalité des personnes arrêtées, ce qui implique une coordination avec les pays d’origine.
Les autorités américaines insistent sur la nécessité de renforcer la collaboration avec les gouvernements étrangers pour faciliter le processus d’identification et de retour des migrants.
Cette politique d’expulsion massive s’inscrit dans une logique de stricte gestion des frontières, mais suscite également un débat sur les droits humains et la protection des individus les plus vulnérables, notamment les familles et les enfants.