Une dramatique explosion s’est produite dans la nuit de dimanche 17 à lundi 18 décembre dans la capitale guinéenne Conakry. Vers minuit, un dépôt de carburants a pris feu avant de sauter. Le bilan officiel fait état de 13 morts et 178 blessés.
Des flammes de plusieurs mètres de haut et un épais nuage de fumée noire se sont élevés au-dessus des lieux du drame, toujours bouclés par les forces de sécurité ce lundi.
Par ailleurs, aux alentours, de nombreux bâtiments et habitations se retrouvent au sol, les toitures soufflées par l’explosion.
Le gouvernement guinéen a décrété des mesures d’urgence : fermeture des écoles et des stations services à Conakry, appel à rester chez soi lancé aux fonctionnaires et salariés du privé.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de la catastrophe.
L’onde de choc a été ressentie très loin du lieu de l’explosion, jusqu’en banlieue de la capitale guinéenne.
Dans la nuit, de nombreux habitants ont fui le quartier ravagé de Coronthie en direction des zones périphériques, par peur d’un nouvel accident.
Cette explosion meurtrière ravive les craintes de la population vis-à-vis de ce dépôt de carburant. Celui-ci déjà jugé dangereux, la population réclamait son déplacement hors de Conakry depuis des années. Un drame qui plonge la Guinée dans le deuil et la sidération.
Face à la situation, le Président Mamadi Doumbouya est sorti du silence pour présenter ses condoléances à sa population.
Enfin, du côté des pays de la sous région, le Mali a été l’un des premiers à mettre en place une aide pour régler la situation. En effet, le pays a dépêché un corps de sapeurs-pompiers pour l’occasion.
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