Exploitation d’or au Burkina Faso : le gouvernement d’Ibrahim Traoré en passe de résoudre un problème majeur

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Au Burkina Faso, le gouvernement d’Ibrahim Traoré est à pied d’œuvre pour résoudre un problème majeur dans l’exploitation de l’or.

En effet, la dernière proposition du ministre Roger Baro au portefeuille de l’environnement en est l’exacte illustration.

Concrètement, alors qu’il s’entretenait avec les artisans miniers du Faso, il leur a fait une importante proposition : celle de reformer l’orpaillage.

Ce que veut le ministre, c’est que l’orpaillage individuel soit élevé à un autre niveau pour éviter les pertes qu’elle engendre souvent et limiter son impact sur l’environnement.

Roger Baro leur a ainsi proposé de se regrouper en coopérative pour transformer l’orpaillage individuel en mines semi-mécanisées, bien plus productives et avec un rendement plus conséquent.

Ses premiers propos en sont une illustration : « Il faut qu’on élève le niveau pour que les sites d’orpaillage se transforment en petites mines, en semi-mécanisées ».

Sa proposition ne s’arrête pas là, il voit ces nouvelles mines comme des « espaces définis où les mineurs peuvent travailler selon la réglementation qui existe ».

Pourquoi cette proposition du gouvernement d’Ibrahim Traoré sur l’exploitation de l’or au Burkina Faso ?

Si l’objectif premier du ministre Baro est la protection de l’environnement, ce changement va apporter d’autres avantages.

Il est donc clair qu’il veut premièrement minimiser l’impact des actions des artisans miniers sur l’environnement. Et pour cause, en se regroupant, ils ne pourront plus attaquer individuellement, selon leur envie, une zone ou une autre.

Toutefois, l’intérêt d’une telle position pour le gouvernement d’Ibrahim Traoré ne s’arrête pas là.

Prise sous un angle plus large, la création de mines semi-automatisées va résoudre d’autres difficultés. Parmi elles, les pertes engendrées par l’orpaillage artisanal à coup d’outils rudimentaires seront corrigées.

Ce faisant, le rendement national sera véritablement augmenté. Ensuite, un contrôle efficace sera établi sur un secteur auparavant anarchique.

Par ailleurs, pour mettre en place cette réforme, le ministre Baro ne laisse pas les artisans dans l’ombre. Et pour cause, il les confie à la Société nationale des substances précieuses (SONASP) qui aura pour rôle de les encadrer dans leur manœuvre.