Le Maroc s’apprête à accueillir un déploiement significatif de l’armée américaine dans le cadre d’exercices militaires d’envergure.
Ces manœuvres, baptisées Arcane Thunder 24, visent à consolider la coopération entre les deux nations et à affiner leurs capacités opérationnelles conjointes.
Le colonel Patrick Moffett, à la tête des forces américaines multi-missions, souligne l’importance de cet événement comme un tremplin pour approfondir les liens déjà solides entre Washington et Rabat.
Ces exercices de l’armée américaine ne se limitent pas à une simple démonstration de force. Ils incarnent une approche novatrice de la guerre moderne, intégrant des tactiques non létales dans un environnement multi-domaines.
Cette stratégie, comparable à un jeu d’échecs à dimensions multiples, cherche à donner aux alliés un avantage décisif sur l’échiquier géopolitique, en manipulant simultanément les pièces sur différents plateaux terrestre, maritime, aérien, cyber et spatial.
Pour rappel, historiquement, le Maroc fut le premier pays à reconnaître l’indépendance des États-Unis en 1777, établissant ainsi les fondements d’une amitié durable.
Au cours des dernières décennies, cette coopération s’est intensifiée, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et de la stabilité régionale.
L’Algérie et la Tunisie ont également développé des partenariats avec Washington, bien que leurs relations aient connu des hauts et des bas en fonction des conjonctures politiques.
La présence l’armée de américaine dans la région, bien que discrète, s’est progressivement renforcée, notamment à travers des exercices conjoints et des programmes de formation.