L’Algérie, pays d’Afrique du Nord, vient d’annoncer une mesure particulièrement attendue par les enseignants : la réduction de l’âge de départ à la retraite.
Cette décision, prise lors d’un récent Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune, s’inscrit dans une série de mesures visant à améliorer les conditions des travailleurs du secteur éducatif.
Une réforme attendue par les enseignants du pays d’Afrique du Nord
Concrètement, les enseignants auront à travailler trois ans en moins avant d’être acceptés à la retraite.
La baisse de trois années de l’âge de la retraite pour les enseignants algériens concerne l’ensemble des cycles d’enseignement, du primaire au lycée.
Cette mesure représente une avancée sociale considérable pour cette catégorie professionnelle soumise à des conditions de travail parfois difficiles et à une pression constante.
Il faut savoir que les syndicats d’enseignants réclamaient depuis longtemps cette réforme, arguant que la profession enseignante génère une usure professionnelle précoce.
La décision prise au palais d’El-Mouradia répond donc à une revendication ancienne du corps enseignant, qui constitue l’un des piliers du système éducatif algérien.
Cette mesure s’inscrit également dans une politique plus large de valorisation du métier d’enseignant, secteur stratégique pour le développement du pays et la formation des futures générations.
Des réformes économiques et administratives de grande ampleur
Le Conseil des ministres a également pris plusieurs décisions d’ordre économique. Le président Tebboune a notamment ordonné la mise en place, sous un délai d’un mois, d’un guichet unique pour l’investissement.
Cette nouvelle instance disposera « d’un pouvoir décisionnel autonome, loin de toute gestion bureaucratique centralisée », selon les termes employés lors de la réunion.
Dans la même perspective de modernisation administrative et économique, le chef de l’État a également exigé « l’activation et l’installation, dans un délai d’un mois, de deux organismes chargés de l’import-export ». L’objectif affiché est d’assurer une gestion « plus efficace avec un caractère institutionnel et un mécanisme proactif ».
Sur un plan plus immédiat et social, le Conseil a également fixé le prix des moutons importés destinés à la célébration de l’Aïd El-Adha, une décision importante pour de nombreux foyers algériens.