Excellente nouvelle pour le Burkina Faso, le Mali, la Côte d’Ivoire et le Ghana ; 123 milliards annoncés pour…

Burkina Faso, le Mali, la Côte d'Ivoire et le Ghana

Crédit photo : Contrepoints

Une excellente nouvelle pour le Burkina Faso, le Mali, la Côte d’Ivoire et le Ghana vient d’être annoncée par la Banque islamique de développement.

Ces quatre pays ouest-africains vont bénéficier d’un financement historique de 123 milliards de francs CFA pour moderniser leurs infrastructures de transport.

La somme considérable dont il est question transformera la connectivité régionale et renforcera les échanges commerciaux entre ces nations.

Il faut savoir que la Banque islamique de développement (BID) a officiellement approuvé un financement de 187,83 millions d’euros (soit l’équivalent de 123 milliards de francs CFA) destiné à révolutionner les infrastructures de transport régionales.

Ce projet concernera directement le Burkina Faso, le Mali, la Côte d’Ivoire et le Ghana en modernisant leurs réseaux routiers et ferroviaires.

Les travaux prévoient la réhabilitation de 302,8 km de routes et 61 km de voies ferrées sur des axes importants.

Ces infrastructures relieront efficacement le Burkina Faso au Mali, au Niger, à la Côte d’Ivoire et au Ghana.

Par conséquent, ces améliorations faciliteront grandement les échanges commerciaux et le transport de marchandises entre ces pays partenaires.

Pour le Burkina Faso, le Mali, la Côte d’Ivoire et le Ghana, ce financement représente une opportunité économique exceptionnelle.

En effet, la modernisation de ces axes permettra de réduire considérablement les coûts et délais de transport des marchandises.

De plus, l’accès aux marchés portuaires et aux zones de production agricole et minière sera significativement améliorée.

Le Burkina Faso, pays enclavé au cœur de cette initiative, mise sur une transformation complète de sa chaîne logistique, surtout après sa sortie effective de la CEDEAO fin janvier 2025.

Les autorités burkinabè souhaitent développer un système multimodal associant réseau ferroviaire et routier pour optimiser les flux commerciaux.

Cette stratégie bénéficiera également au Mali, à la Côte d’Ivoire et au Ghana comme partenaires commerciaux privilégiés.

L’engagement financier du gouvernement burkinabè complète ce projet d’envergure régionale. En mars dernier, les autorités ont annoncé un investissement supplémentaire de 53,1 millions de dollars en 2026 pour des travaux urgents sur le réseau ferré. Cette initiative s’inscrit dans un programme d’investissement global de 70 milliards de francs CFA annoncé en août 2024.

Ce programme prévoit la création d’une société de fabrication locale de rails, pièces détachées et wagons. Cette industrialisation locale renforcera l’autonomie du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Ghana dans la maintenance de leurs infrastructures ferroviaires. Par ailleurs, cette initiative créera de nombreux emplois qualifiés dans la région.

Le contexte géopolitique actuel rend ce financement particulièrement stratégique pour ces quatre nations.

Depuis les changements politiques récents, le Burkina Faso renforce ses liens avec le Mali et le Niger, devenus ses principaux alliés régionaux au sein de l’AES. Néanmoins, les relations avec le Ghana et le Togo demeurent essentielles pour l’accès aux ports de la côte atlantique.

Les sanctions de la CEDEAO et la fermeture de certaines frontières ont temporairement perturbé les chaînes d’approvisionnement régionales.

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