Dans un contexte sécuritaire difficile connu du FMI, le Burkina Faso parvient à redresser son économie grâce aux réformes entreprises par les autorités de la Transition.
C’est le constat dressé par le Fonds Monétaire International (FMI) qui prévoit désormais une croissance de 5,5% pour 2024, contre 3,6% en 2023.
Lors d’une mission d’évaluation à Ouagadougou, Martin Schindler, chef de la délégation du FMI, a salué les « efforts considérables » déployés malgré les défis sécuritaires, l’insécurité alimentaire et la hausse des coûts d’emprunt.
Selon lui, la lutte antiterroriste et la sécurisation des zones échappant au contrôle de l’Etat commencent à porter leurs fruits.
Contre-offensive Budgétaire Face au Terrorisme
Pour éradiquer la menace djihadiste, le gouvernement burkinabè a massivement renforcé les budgets alloués à la Défense et à la Sécurité.
D’après les données officielles, cette enveloppe est passée de 12 % en 2016 à 28 % en 2023, pour atteindre près de 30% en 2024.
Le FMI débloque 32 millions de dollars pour le Burkina Faso
Satisfait des progrès réalisés au titre du programme sur la Facilité Elargie de Crédit (FEC), le FMI a annoncé le déblocage de 32 millions de dollars pour soutenir les efforts du Burkina.
La politique budgétaire prévoit un assainissement progressif, avec un déficit public ramené à 5,5% du PIB cette année, contre l’objectif de 3% en 2027.
Cette embellie économique constitue un soulagement pour le peuple burkinabè, durement éprouvé par l’insécurité chronique et la crise alimentaire.
Le chemin reste néanmoins semé d’embûches, mais le soutien renouvelé des partenaires financiers offre une lueur d’espoir.
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