Dans une avancée significative pour la diversité linguistique numérique, Google vient d’enrichir son service de traduction de 110 nouvelles langues, dont 31 africaines.
Cette initiative, annoncée récemment par le géant de la Silicon Valley, promet de révolutionner l’accessibilité de l’information pour des millions d’Africains.
Du Fon béninois au Wolof sénégalais, en passant par le Baoulé ivoirien et le Bemba zambien, cette mise à jour couvre un large spectre de la richesse linguistique africaine.
Des langues moins connues internationalement, telles que le Nko malien ou le Soso sierra-léonais, font également leur entrée dans le panthéon numérique de Google Traduction.
L’impact de cette initiative est colossal : ce sont plus de 614 millions de locuteurs qui peuvent désormais bénéficier de traductions dans leur langue maternelle. Cela représente environ 8% de la population mondiale, une proportion non négligeable qui témoigne de l’importance de cette mise à jour.
Au-delà de la simple traduction, cette intégration ouvre de nouvelles perspectives. Le sous-titrage de contenus audiovisuels en langues locales devient possible, promettant une démocratisation de l’accès à l’information et au divertissement.
Les médias pourront également proposer leurs contenus dans un éventail plus large de langues africaines, renforçant ainsi leur ancrage local.
Cette démarche s’inscrit dans la continuité des efforts de Google pour promouvoir la diversité linguistique.
En 2022 déjà, l’entreprise avait intégré l’Ewe togolais, le Bambara malien et le Lingala congolais à son service de traduction.
Alors que le monde numérique tend souvent à uniformiser les pratiques linguistiques, cette initiative de Google apparaît comme un contrepoids bienvenu.
Elle souligne l’importance de préserver et de valoriser la diversité linguistique africaine à l’ère du digital, tout en offrant de nouveaux outils pour le développement et l’éducation sur le continent.
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