Au moins un jour dans sa vie, tout travailleur africain rêve de décrocher un visa pour s’expatrier en Europe. Heureusement, il ne s’agit pas d’une utopie. Ce rêve est bien réalisable.
Mieux encore, il pourrait même être facilité à cause d’une condition dans laquelle se trouve un État de l’Espace Schengen.
En effet, avec près de 80 000 postes vacants recensés fin juin 2023, la Hongrie connaît des pénuries de main-d’œuvre dans de nombreux secteurs stratégiques.
C’est donc une aubaine pour les travailleurs immigrés disposant des compétences recherchées, plus que jamais prisées par le marché de l’emploi local. Tour d’horizon des métiers qui boostent vos chances d’obtenir un visa.
C’est le constat dressé par le Bureau des statistiques hongrois (KSH) dans son dernier rapport sur les tendances du marché du travail en ce début d’année 2024. Malgré un taux de chômage relativement élevé, environ 202 000 Hongrois se retrouvent sans emploi, les employeurs peinent à recruter dans certains créneaux.
La raison ? Un « décalage structurel » entre les qualifications des demandeurs d’emploi locaux et les profils recherchés par les recruteurs, notamment industriels. Mauvaise adéquation qui risque de s’accentuer alors que le pays fait face à une dénatalité chronique.
Quels sont les postes les plus en tension en Hongrie ?
On retrouve en tête de liste les métiers de la métallurgie, du BTP, du commerce, ou encore les secteurs manufacturiers et sanitaires. Autant de niches au fort besoin de main-d’œuvre qui offrent des perspectives d’embauche intéressantes aux travailleurs immigrés.
Liste des métiers pouvant faciliter l’octroi d’un visa travailleur pour ce pays d’Europe
- Soudeurs et oxycoupeurs
- Tapissiers et assimilés
- Accompagnateurs de voyage et stewards de voyage
- Vendeurs/vendeuses d’aliments sur la voie publique
- Vendeurs à l’étalage et sur les marchés
- Vendeurs en magasin
- Tôliers
- Couvreurs
- Opérateurs d’usine de pâte à papier et de papeterie
- Plombiers et tuyauteurs
- Techniciens et assistants en physiothérapie
- Manœuvres des mines et carrières
- Opérateurs d’usines de traitement des métaux
- Techniciens en prothèses médicales et dentaires
- Travailleurs de l’isolation
- Emballeurs à la main
- Opérateurs en verre et en céramique
- Poseurs de sols et de carreaux
- Préparateurs de repas rapides
- Vendeur en centre de contact
- Poseurs de béton, finisseurs de béton et travailleurs assimilés
- Charpentiers et menuisiers
- Bouchers, poissonniers et assimilés
- Briqueteurs et assimilés
- Esthéticiens et assimilés
Des compétences pointues difficiles à trouver localement, qui boostent donc vos chances d’obtenir un visa de travail.
À condition bien sûr pour les ressortissants non européens de remplir les conditions classiques : justifier d’une promesse d’embauche avec un salaire minimum de 429 000 florins hongrois annuels (soit environ 1100€/mois), et maîtriser les bases de la langue du pays.
Salaire moyen et coût de la vie en Hongrie
Côté rémunération, le salaire moyen en Hongrie s’établit actuellement à approximativement 150 000 florins bruts par mois (380€). Quant au coût de la vie, il faut compter environ 650€ par mois pour une personne seule, et 2250€ pour une famille de 4 personnes.
Des chiffres qui peuvent paraître bas, mais qui permettent de vivre correctement au pays de Goulash. Surtout avec un salaire boosté par les primes de pénibilité et de compétences associées aux métiers en tension !
Alors si vous êtes soudeur, plombier ou infirmier en quête d’un projet migratoire, la Hongrie pourrait être la terre d’accueil qu’il vous faut en 2023.
Une opportunité précieuse à l’heure où de nombreux pays européens ferment leurs frontières aux travailleurs extra communautaires.
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