Une découverte révolutionnaire a été faite aux États-Unis : le plus grand gisement de lithium au monde a été trouvé à l’intérieur d’un ancien supervolcan à la frontière entre le Nevada et l’Oregon.

 La caldeira de McDermitt renferme environ 40 millions de tonnes métriques de lithium, soit près de la moitié des réserves mondiales connues et deux fois plus que les célèbres salines de Bolivie.

Étant donné que le lithium est essentiel pour les batteries des smartphones, des ordinateurs portables et des véhicules électriques, cette découverte pourrait remodeler la chaîne d’approvisionnement mondiale.

Avec une demande de lithium qui devrait grimper en flèche de dix fois d’ici 2050, les États-Unis pourraient enfin réduire leur dépendance vis-à-vis des fournisseurs étrangers, en particulier la Chine.

En 2022, l’Amérique a importé 70 % de ses batteries au lithium-ion, mais cette découverte pourrait tout changer.

 Si l’exploitation minière commence comme prévu en 2026, les États-Unis pourraient devenir un acteur majeur de l’industrie du lithium, alimentant à la fois l’innovation et la croissance économique.

« Les États-Unis sont devenus un pays de riches, par les riches et pour les riches »

Il n’est pas facile de poser un diagnostic sur ce qui fait si profondément souffrir l’Amérique, en son cœur même. Doit-on y voir l’œuvre des incessantes guerres culturelles qui la divisent de part et d’autre de lignes de séparation raciales, religieuses et idéologiques ?

Est-ce l’accroissement des inégalités, de fortune comme de pouvoir, parvenues à des niveaux sans précédent ? Est-ce le déclin de sa puissance mondiale face à l’essor de la Chine et aux désastres répétés des guerres dans lesquelles elle a choisi de s’engager ?

Tous ces facteurs jouent leur rôle dans la tumultueuse vie politique américaine. Mais, de mon point de vue, la crise la plus profonde est politique : elle résulte de l’incapacité des institutions à « développer le bien-être général », comme le promet, dans son préambule, la Constitution des Etats-Unis.

Durant les quatre dernières décennies, la vie politique américaine est devenue un jeu fermé, qui favorise les super-riches et les groupes d’influence des grandes entreprises aux dépens de l’immense majorité des citoyens.

 Warren Buffett a parfaitement analysé l’essence de cette crise en 2006 dans The New York Times : « C’est la guerre de classe, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène la guerre, et nous en sommes les gagnants. »