Les bébés qui naissent aux États-Unis pourraient bénéficier d’une aide conséquente de Donald Trump.
Le président américain veut que chaque enfant né entre 2025 et 2028 reçoive 1.000 dollars de l’État. Ce montant serait versé sur un « compte Trump », une sorte de tirelire spéciale ouverte à la naissance.
Pour en bénéficier, les parents devront avoir un numéro de sécurité sociale. L’objectif affiché est simple : offrir un petit coup de pouce financier dès le berceau.
Mais ce projet a un prix : environ 15 milliards d’euros pour l’État. Et tout le monde n’est pas d’accord. Certains membres du parti républicain, surtout les plus stricts sur les dépenses publiques, freinent des deux pieds. Ils estiment qu’un tel projet est trop coûteux et réclament des coupes dans le budget. Pour l’instant, la proposition a été votée à la Chambre des représentants, mais le Sénat ne l’a pas encore approuvée.
Les patrons du privé derrière l’idée
Ce plan ne vient pas uniquement de la tête de Trump. Selon le média NBC, plusieurs grands patrons d’entreprises comme Uber, Goldman Sachs se sont réunis à la Maison-Blanche pour en discuter ce 9 juin. Ils devraient annoncer cette décision selon un porte-parole de l’administration. Leur soutien montre à quel point les très riches s’impliquent aujourd’hui dans les décisions politiques. Ils ne se contentent plus de financer les campagnes, ils donnent aussi leur avis sur les lois.
Pourquoi ces milliardaires s’intéressent-ils à une prime pour les bébés ? Pour eux, ce genre de projet peut ouvrir la porte à de nouvelles idées : des comptes connectés à des services financiers, des investissements à long terme, et même des systèmes d’identité numérique. En clair, ce cadeau de naissance pourrait bien cacher d’autres intentions plus économiques que sociales.
Une manœuvre politique habile
Avec ce geste de donner de l’argent aux bébés, le président des États-Unis, Donald Trump cherche à montrer qu’il pense aux familles tout en gardant les faveurs du monde des affaires. En proposant à la fois une prime et des baisses d’impôts, il parle aux parents et aux patrons. C’est une manière de dire qu’il peut à la fois aider les citoyens et encourager les entreprises.
Si le projet est validé, il deviendra l’un des symboles de son second mandat. Mais il soulève une question importante : où s’arrête l’État et où commence l’influence des grandes fortunes ? Quand les géants du privé discutent avec le président de l’avenir des nouveau-nés, c’est toute la frontière entre public et privé qui devient floue. Pour les familles, les 1.000 dollars peuvent sembler bienvenus. Mais à quel prix, et avec quelles contreparties invisibles ?
Donald Trump a retrouvé le Bureau ovale en 2024, poussé par le soutien d’influents milliardaires. Elon Musk, patron de Tesla et de SpaceX, mais aussi d’autres figures ont pesé dans sa campagne. Ces puissants hommes d’affaires ont vu en lui un président capable de relancer l’économie à leur manière : moins de taxes, plus de libertés pour les entreprises, et un ton direct qui leur parle. Aujourd’hui, leur appui se retrouve dans une nouvelle proposition étonnante : donner 1.000 dollars à chaque bébé américain né pendant son mandat.