Dans leur histoire, certains pays africains ont connu des moments de tensions avec les États-Unis, illustrant ainsi la diversité des dynamiques géopolitiques et diplomatiques. Ils sont au nombre de 4, et nous allons les dévoiler dans les lignes qui suivent.
Voici les 4 pays africains qui se sont mesurés aux États-Unis dans le passé
1. Libye :
Sous le régime de Mouammar Kadhafi, la Libye a été le théâtre de tensions notables avec les États-Unis. Les politiques anti-occidentales de Kadhafi et son soutien à des groupes considérés comme terroristes ont créé des divergences significatives.
En 1986, les États-Unis ont même mené des frappes aériennes contre la Libye en réponse à des allégations de soutien à des actes de terrorisme international. Cette période a ainsi été l’un des moments les plus marquants de confrontation entre la Libye et les États-Unis.
Cependant, avec le temps, les relations se sont quelque peu normalisées. En 2003, la Libye a d’ailleurs pris des mesures pour renoncer à son programme d’armes de destruction massive, ce qui a contribué à une détente partielle entre les deux pays.
2. Zimbabwe :
Auparavant connue sous le nom de Rhodésie, cette nation africaine a connu des années de tensions avec les États-Unis. Avant son indépendance en 1980, la Rhodésie était gouvernée par une minorité blanche dirigée par Ian Smith. Le gouvernement rhodésien avait proclamé unilatéralement l’indépendance en 1965, ce qui a conduit à des sanctions internationales, y compris de la part des États-Unis.
Ces sanctions visaient ainsi à mettre fin au gouvernement minoritaire blanc et à promouvoir l’autodétermination pour la majorité noire de la population. La lutte pour l’indépendance du Zimbabwe a finalement abouti en 1980, lorsque le pays a obtenu son indépendance sous le leadership de Robert Mugabe.
3. Angola et Mozambique :
Ces deux pays ont également été le théâtre de tensions avec les États-Unis pendant les années 1970 et 1980 en raison de leur implication dans des conflits régionaux. Les États-Unis ont soutenu des groupes rebelles anti-communistes en Angola et au Mozambique, ce qui a provoqué des désaccords avec les gouvernements en place.
Il est essentiel de souligner que ces moments de tensions ne définissent pas entièrement les relations entre ces pays africains et les États-Unis. Les relations internationales sont dynamiques et peuvent donc évoluer au fil du temps en fonction des intérêts nationaux et des contextes géopolitiques changeants.