États-Unis : opération d’expulsion des migrants illégaux, ce pays affrète des avions pour rapatrier ses ressortissants

‎Les avions de ce pays d'Afrique du Nord interdits d'atterrir dans les aéroports des Émirats arabes unis

Crédit Photo : blogue.voyagesbergeron.com

Le Venezuela a envoyé deux avions aux États-Unis pour rapatrier des migrants vénézuéliens, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, dix jours après la visite d’un émissaire spécial de Donald Trump dans la capitale vénézuélienne.

« Le Venezuela informe son peuple et le monde que deux avions sont actuellement en route vers le sol américain (…) pour transférer sur notre territoire des compatriotes migrants vénézuéliens qui se trouvaient aux États-Unis », indique le texte.

« Le gouvernement bolivarien informe également qu’il a été notifié par le gouvernement des États-Unis d’Amérique que certaines des personnes qui rentrent au pays seraient liées à des activités criminelles ou impliquées dans les actions criminelles (du gang tentaculaire vénézuélien) Tren de Aragua », précise le communiqué, qui ne donne pas de détails sur les vols ni le nombre de personnes à bord.

Le 31 janvier, un émissaire spécial de Donald Trump, Richard Grenell, avait rencontré le président Nicolas Maduro à Caracas avec pour mission d’exiger que Caracas accepte le retour « inconditionnel » des Vénézuéliens expulsés des États-Unis y compris les membres du Tren de Aragua, et d’obtenir la libération des « otages » américains détenus au Venezuela.

Il était reparti avec six Américains libérés, et le président Trump avait ensuite assuré avoir obtenu satisfaction sur le premier point.

Washington, qui ne reconnaît pas la réélection de M. Maduro, jugée frauduleuse par l’opposition, assure n’avoir fait aucune concession alors que M. Maduro a évoqué un « nouveau départ » dans les relations bilatérales entre deux pays, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 2019.

Depuis son entrée en fonction en janvier, Donald Trump, dont l’immigration est un des principaux chevaux de bataille, a retiré le statut de protection temporaire contre l’expulsion dont bénéficiaient environ 600.000 Vénézuéliens en raison de la crise économique et sécuritaire dans leur pays.

Plus de 7,8 millions de Vénézuéliens ont émigré au cours de la dernière décennie, selon l’ONU. Une partie se trouve aux États-Unis.

© Avec l’AFP

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