Avec le retour de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis, le Mali, le Niger et le Burkina Faso pourraient être les grands perdants dans ce domaine.
Quand on remonte à 2016 pour apprécier le désengagement du chef des Républicains dans le domaine climatique pendant qu’il était aux affaires, on comprend aisément l’inquiétude des dirigeants de ces pays du Sahel.
Le retour de Donald Trump aux affaires aux États-Unis est particulièrement préoccupant pour le Niger, le Mali et le Burkina Faso déjà confrontés à des défis climatiques majeurs.
Ces pays sahéliens font face à des sécheresses récurrentes affectant leur production agricole.
Les pays côtiers tels que le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Bénin subissent des inondations de plus en plus fréquentes et l’érosion côtière.
Au Nigeria, la désertification dans le nord du pays et les inondations dans le sud illustrent la complexité des défis climatiques.
La vulnérabilité de l’agriculture pluviale, dominante dans ces pays, rend la région particulièrement sensible aux variations climatiques.
Face au retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis, l’Afrique de l’Ouest devra naviguer dans un nouveau contexte économique et géopolitique.
Si certains aspects de son programme, comme la stabilisation potentielle des prix des denrées alimentaires, pourraient être bénéfiques, les défis liés à l’AGOA, aux relations avec la Chine et la Russie, et au désengagement climatique nécessitent une réponse coordonnée au niveau régional.
La capacité des pays ouest-africains à renforcer leur intégration économique et à diversifier leurs partenariats sera déterminante pour leur résilience face à ces nouveaux défis.