Donald Trump a envisagé d’expulser Elon Musk des États-Unis en remettant en cause sa naturalisation. Une annonce qui secoue l’opinion publique et soulève des questions sur la sécurité juridique de millions de citoyens naturalisés.
En effet, depuis janvier 2025, l’administration américaine a intensifié ses expulsions, reconduisant 142 000 personnes à la frontière entre le 20 janvier et le 29 avril, selon les chiffres officiels de l’ICE. Ce niveau inédit depuis plusieurs années a marqué un net durcissement de la politique migratoire sous la nouvelle présidence.
Cette stratégie d’expulsion vise désormais des personnalités influentes, dont Elon Musk, figure majeure de la Silicon Valley.
Le président américain, Donald Trump a publiquement évoqué son renvoi forcé vers l’Afrique du Sud, son pays natal, provoquant une chute de plus de 5 % de l’action Tesla en une seule journée.
En juin 2025, le ministère de la Justice américain a publié une directive interne, révélée par NPR et Axios, enjoignant ses procureurs à engager « énergiquement » toutes les procédures de dénaturalisation permises par la loi. En privilégiant la voie civile plutôt que pénale, cette approche a accéléré les procédures, réduit les exigences de preuve et supprimé la garantie d’assistance juridique pour les personnes concernées.
Avec 25 millions d’Américains naturalisés, soit près de 7 % de la population, les juristes ont dénoncé une « citoyenneté à deux vitesses » et s’inquiètent des conséquences pour des familles entières, notamment les enfants dont le statut dépend de celui de leurs parents.
« Bien que l’administration justifie cette politique par la lutte contre le terrorisme et les crimes graves, le mémo autorise des poursuites pour tout dossier jugé « important« , ouvrant la voie à des interprétations extensives. Cette approche rappelle les dérives de l’ère McCarthy (1950-1967), période durant laquelle la dénaturalisation était utilisée comme arme politique contre les opposants communistes présumés », ont rapporté les médias locaux.
Aux États-Unis, Donald Trump a placé Elon Musk au cœur d’une politique de dénaturalisation controversée, relançant un débat vif sur la citoyenneté et l’identité américaine.