Dans sa coopération commerciale avec les États-Unis, la Côte d’Ivoire a réalisé un exploit en surclassant le Nigeria et le Ghana au sein de l’espace CEDEAO.
Sur les 54 pays souverains d’Afrique, environ 22 affichent une balance commerciale excédentaire vis-à-vis des États-Unis.
Dans l’UEMOA, un seul tire son épingle du jeu. Il s’agit de la Côte d’Ivoire.
Alors que la plupart des États africains accumulent des déficits dans leurs échanges avec les États-Unis, la Côte d’Ivoire se distingue par une dynamique commerciale excédentaire de 408,54 millions USD (255,4 milliards FCFA).
Ce succès repose sur un socle solide, des exportations stratégiques dominées par le cacao, dont la Côte d’Ivoire est le leader mondial.
Ce produit phare, à lui seul, alimente une part considérable des importations américaines. Viennent ensuite le caoutchouc naturel et les noix de cajou, prisés par l’industrie nord-américaine. Une demande constante qui conforte l’excédent commercial ivoirien et lui permet de devancer ses voisins.
Mais au-delà des ressources, c’est aussi une question de politique commerciale. L’AGOA (African Growth and Opportunity Act), accord qui permet aux pays africains d’exporter vers les États-Unis sans droits de douane, joue un rôle clé.
Pour la Côte d’Ivoire, cet avantage renforce sa compétitivité et lui assure un accès privilégié au marché américain.
Toutefois dans l’espace CEDEAO, le nombre s’agrandit.
Dans l’espace CEDEAO, le Nigeria et le Ghana, qui affichent également des excédents vis-à-vis des États-Unis, se positionnent aux côtés de la Côte d’Ivoire. Le Nigeria, grâce à ses exportations pétrolières, enregistre un excédent de 1,4 milliard USD, le deuxième plus élevé du continent, tandis que le Ghana, porté par l’or et le cacao, affiche un solde positif (219 millions USD).
Cependant, l’Afrique du Sud possède le plus gros excédent commercial vis-à-vis des Etats-Unis.