Ça y est, les responsables chargés de l’enquête sur la tentative d’assassinat du président américain, Donald Trump affirment désormais disposer d’une vision complète du dossier, ce qui leur permet d’écarter plusieurs rumeurs persistantes.
Ils présentent aujourd’hui une série d’éléments censés éclairer les dernières zones d’ombre.
Selon les déclarations relayées par Fox News, le directeur du FBI Kash Patel, son adjoint Dan Bongino et un responsable anonyme impliqué dans l’enquête affirment avoir revu intégralement les données collectées autour de Thomas Matthew Crooks.
Ils expliquent avoir exploré toutes les pistes évoquées depuis l’attaque, notamment celles évoquant une implication étrangère.
Pour renforcer cette vérification, les enquêteurs ont accédé à des comptes de messagerie consultés depuis l’Allemagne et la Belgique, afin de déterminer si Crooks avait pu être guidé ou soutenu par un tiers. Aucune trace d’une influence extérieure n’a été identifiée.
Le second point avancé par les responsables du FBI concerne la transparence des travaux. Patel indique que Donald Trump a été tenu régulièrement informé et qu’il a approuvé la manière dont l’enquête a été conduite. Bongino insiste, lui, sur le fait que chaque élément a été réexaminé, y compris les témoignages de proches du tireur, pour exclure toute zone d’incertitude.
Les trois responsables assurent qu’aucune dissimulation n’a été constatée et que toutes les pistes ont été fermées avec certitude.
Pour rappel, Lors du meeting de juillet 2024 à Butler, en Pennsylvanie, Thomas Matthew Crooks s’était positionné sur un toit avant d’ouvrir le feu vers la scène où se trouvait Donald Trump.
Ce dernier avait été touché à l’oreille, un spectateur avait perdu la vie et plusieurs personnes avaient été blessées. L’enquête initiale avait rapidement conclu que le tireur avait agi seul, mais la violence de l’attaque et le profil encore flou de Crooks avaient alimenté des interrogations publiques.
C’est à partir de ces demandes insistantes de clarification que les autorités fédérales avaient décidé d’approfondir plusieurs points techniques, dont les potentielles connexions électroniques du tireur.
Les responsables fédéraux affirment aujourd’hui que toutes les vérifications ont confirmé la thèse d’un acte isolé.