Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier 2025, Donald Trump a pris des décisions qui ont bouleversé la hiérarchie militaire des États-Unis.
À peine revenu au pouvoir, Donald Trump a engagé une série de remaniements qui ont ébranlé l’équilibre du commandement. Pete Hegseth, confirmé de justesse comme secrétaire à la Défense, a ouvert la marche. Puis, dès février 2025, le général Charles Q. Brown Jr., chef des états-majors interarmées, ainsi que l’amirale Lisa Franchetti, patronne de la Marine, ont été écartés sans préavis. Le général à la retraite Dan Caine a pris leur relève et s’est retrouvé propulsé à la tête des Joint Chiefs of Staff, un choix qui a marqué une rupture nette avec l’ordre précédemment établi.
Ces secousses n’ont pas touché uniquement les visages les plus connus. Plusieurs cadres de la NSA et même des conseillers juridiques militaires ont vu leur départ acté. Tout indiquait que le président avait choisi d’imprimer sa marque sur chaque maillon de la chaîne hiérarchique, avec une rapidité qui a pris de court le Pentagone.
Jeffrey Kruse : un départ qui interroge
Aux commandes de la Defense Intelligence Agency (DIA) depuis le début de l’année 2024, le lieutenant-général Jeffrey Kruse a, lui aussi, été remercié.
« Le vendredi 22 août 2025 , un haut responsable militaire a confirmé la nouvelle sous couvert d’anonymat. Aucune justification officielle n’a été avancée, mais la décision est intervenue après de fortes divergences concernant l’analyse des frappes menées en Iran au mois de juin 2025 », selon les informations relayées par les médias locaux.
Alors que les experts de la DIA avaient affirmé que ces bombardements avaient seulement retardé le programme nucléaire iranien de quelques années sans l’anéantir, le président, lui, a continué d’affirmer publiquement que les installations ennemies avaient été entièrement détruites.
Une divergence persistante a mis en lumière la tension entre les experts militaires et la communication présidentielle.
Cette situation illustre combien les États-Unis et Trump ont choisi d’exercer un contrôle strict sur chaque rouage du pouvoir.
Ces remaniements rappellent que, pour Donald Trump, les États-Unis sont un terrain où chaque nomination peut transformer l’équilibre des forces.