Les Etats-Unis ont annoncé le jeudi 6 juin 2024, interdire d’entrée sur leur territoire plusieurs dizaines de responsables géorgiens accusés d’être impliqués dans l’adoption d’une loi très contestée sur l' »influence étrangère », largement perçue comme un signe de rapprochement avec la Russie.
Les autorités géorgiennes ont promulgué ce texte inspiré d’une loi répressive russe, et qui a suscité des manifestations monstres dans la capitale Tbilissi depuis avril 2024 et de vives critiques des pays occidentaux.
« Nous espérons toujours que les dirigeants géorgiens se ravisent et prennent des mesures qui fassent avancer leur pays vers ses aspirations démocratiques et euro-atlantiques de longue date », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat Matthew Miller.
« Mais s’ils ne le font pas, les Etats-Unis sont prêts à prendre des mesures supplémentaires », a-t-il averti, sans citer les noms des personnes concernées.
Il s’agit, a-t-il toutefois précisé, de responsables s’étant livré à de la désinformation, ayant attaqué des manifestants pacifiques ou ayant intimidé des membres de la société civile.
Le secrétaire d’Etat Antony Blinken avait mis en garde Tbilissi le mois dernier contre un réexamen des relations entre les deux pays, alors que l’ancienne république soviétique est toujours candidate à l’adhésion à l’Union européenne.
La nouvelle loi contestée oblige les ONG et les médias recevant au moins 20% de leur financement de l’étranger à s’enregistrer en tant qu' »organisation servant les intérêts d’une puissance étrangère » et à se soumettre à un contrôle administratif accru.
© AVEC AFP
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