L’Algérie et les États-Unis ont franchi une étape significative dans leur coopération militaire avec la signature d’un mémorandum d’entente en janvier 2025.
Cette avancée, concrétisée lors de la visite du général Michael Langley, chef de l’Africom, à Alger, s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes en Afrique du Nord et au Sahel.
L’accord, signé entre le chef d’état-major algérien, Saïd Chengriha, et le général Langley, revêt une importance stratégique particulière.
L’Algérie, partageant ses frontières avec plusieurs zones instables, cherche à renforcer ses capacités militaires tout en préservant son autonomie stratégique, tandis que Washington voit en elle un partenaire essentiel pour contenir l’influence russe dans la région.
Le partenariat prévoit plusieurs axes de collaboration, notamment le renforcement du partage de renseignements, l’organisation d’exercices militaires conjoints et le développement de formations spécialisées.
Cette coopération s’intensifie alors que le Sahel connaît une période particulièrement instable, marquée par des coups d’État et une présence accrue des forces russes.
L’Algérie doit maintenir un équilibre délicat dans ses relations internationales, préservant ses liens historiques avec la Russie tout en développant de nouveaux partenariats.
Cette diversification lui permet de maintenir son autonomie stratégique tout en modernisant ses capacités militaires.
Une aubaine pour l’armée algérienne, qui ne devrait tirer que du positif de ces expériences.
Cette initiative marque un tournant potentiel dans les relations algéro-américaines, témoignant d’une volonté commune de faire face aux défis sécuritaires croissants.