Aux États-Unis, une entreprise vient de dépasser Apple pour devenir la première boite à dépasser les 4000 milliards de dollars en termes de valorisation boursière.
Le géant des puces électroniques Nvidia est en effet devenu ce mercredi 9 juillet 2025 la première entreprise à franchir le seuil symbolique des 4.000 milliards de dollars de valorisation boursière à la Bourse de New York aux États-Unis, porté par l’enthousiasme des investisseurs pour les valeurs liées à l’intelligence artificielle (IA).
Dans un marché optimiste et peu soucieux des nouvelles menaces douanières de Donald Trump, l’action de Nvidia prenait vers 14H30 GMT 1,91% à 163,10 dollars.
Un peu plus tôt, elle a dépassé les 164 dollars, lui permettant d’afficher une capitalisation boursière de plus de 4.000 milliards de dollars. À titre de comparaison, c’est plus important que le PIB de la France, du Royaume-Uni ou de l’Inde.
« Nvidia est l’action la plus forte du marché en ce moment », juge auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.
« Si vous regardez le marché, il est le reflet ou le miroir de l’économie et les secteurs les plus forts de l’économie sont, de loin, la technologie et l’IA (…) c’est pourquoi Nvidia vaut autant et continue de croître », ajoute l’analyste.
Depuis le début de l’année, le cours de Nvidia a bondi de plus de 20% alors que l’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a de son côté connu une avancée plus mesurée, de plus de 6%.
Mais la forte progression de l’action Nvidia n’a pas été sans repos.
L’entreprise a plongé en Bourse en janvier face au succès de la start-up chinoise DeepSeek, qui a réussi à construire des modèles d’IA comparables à ceux d’OpenAI (ChatGPT) et des autres leaders américains, avec des composants moins sophistiqués et en moins grand nombre (dont les puces H20 de Nvidia).
En quelques heures, Nvidia avait alors effacé près de 600 milliards de capitalisations boursière.
Le retour en grande forme du fabricant de processeurs et cartes graphiques représente « juste de l’enthousiasme qui s’accumule » mais « cela nous dit tout sur le présent et rien sur l’avenir », prévient toutefois auprès de l’AFP Kim Forrest, Bokeh Capital Partners.
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