Espagne : l’arbitre qui a expulsé Bellingham craint pour sa vie !

Espagne l’arbitre qui a expulsé Bellingham craint pour sa vie !

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L’expulsion de Jude Bellingham est en train de secouer l’Espagne et l’arbitre José Luis Muniera Montero dit craindre pour sa vie.

L’arbitre de la rencontre entre le Real Madrid et Osasuna et qui a expulsé Bellingham lors de la précédente journée du championnat d’Espagne s’est plaint pour sa sécurité ainsi que celle de sa famille. “Je ne suis pas sorti de chez moi de la journée, des gens ont essayé de s’en prendre à mes 9 frères et sœurs ainsi qu’à mon père de 80 ans.

Cette situation devient incontrôlable”, a-t-il déclaré au micro de Partidazo De Cope avant d’envoyer un puissant message au monde du football. “Regardez nous avec le même respect que les clubs, les joueurs et les entraîneurs.

Nous sommes des professionnels et nous avons travaillé très dur dans de nombreuses catégories. J’ai eu du mal pendant 20 ans pour atteindre la première division. Ce que nous voulons faire, c’est de rendre à l’arbitrage, sa dignité, travailler pour qu’il n’y ait plus d’erreurs.

Il faut que les critères d’arbitrage soient de mieux en mieux compris par tous, que nous soyons tous dans le même bateau. Nous demandons du respect », a-t-il ajouté.

Il a ainsi clamé la dévotion et l’exemplarité dont font preuve les arbitres de la Liga. Cependant, José Luis Muniera Montero a reconnu les erreurs commises par sa corporation, mais il a rappelé que cela n’a jamais été intentionnel.

« Nous sommes des professionnels qui ont des familles, qui veulent le meilleur pour le football et qui ne veulent pas échouer. Tant que je serai sur le terrain ou dans la VAR, je ferai des erreurs.

Si les gens pensent qu’avec la VAR, on allait mettre fin aux erreurs, ils se trompent. Tant que nous serons des personnes, on continuera à faire des erreurs. Que ce soit clair pour tous”, a-t-il ajouté avant de conclure sur sa mis à l’écart par le Comité Technique des Arbitres (CTA).

“Ce n’est pas mon tour de siffler ce week-end. Nous sommes 20 arbitres et il y a 10 matchs chaque journée. J’ai sifflé la semaine dernière donc ce n’est pas mon tour de siffler cette semaine.

Je suis le premier à vouloir faire un pas en avant et m’éloigner. Jusqu’à ce que cela soit clair, je comprends qu’ils ne me laissent plus siffler”.