Des conditions plus sévères : c’est un nouveau coup dur pour de nombreux africains souhaitant accéder à la nationalité de l’un des pays de l’espace Schengen.
En effet, la Suède essaye de serrer un peu plus la vis pour l’accès à la nationalité.
Dans une interview relayée par Schengen Visa News, la ministre suédoise de l’Immigration Maria Malmer Stenergard a annoncé un durcissement prochain des critères d’obtention de la citoyenneté.
La principale mesure envisagée est le passage du délai de résidence légale avant naturalisation de 5 à 8 ans minimum.
« La valeur de la citoyenneté suédoise doit être davantage respectée et préservée », a justifié la ministre, soulignant la nécessité d’une « réelle motivation à l’intégration » des étrangers.
Mais ce n’est pas tout. Stockholm prévoit également d’instaurer un test de langue suédoise obligatoire pour tous les candidats âgés de 16 à 65 ans.
L’objectif affiché est de s’assurer que chaque nouveau citoyen soit pleinement conscient de ses droits et devoirs.
Une nouveauté qui viendra s’ajouter à l’épreuve culturelle numérique déjà sur les rayons. Ce test en ligne vise à évaluer la « connaissance de la vie en Suède » des postulants à la citoyenneté.
Une autre future obligation est de démontrer son indépendance financière. Un critère censé garantir que les futurs binationaux soient aptes à subvenir eux-mêmes à leurs besoins.
« En renforçant la valeur de la citoyenneté, nous créerons des incitatifs pour que chacun fasse sa part. Cela renforcera aussi le sens communautaire », espère Mme Stenergard.
Les nouvelles règles devraient être tranchées d’ici fin septembre, pour une éventuelle entrée en vigueur au 1er janvier 2025.
Un durcissement attendu des conditions qui risque de compliquer singulièrement la donne pour les ressortissants africains, souvent confrontés à des parcours d’intégration ardus dans l’espace Schengen.
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