C’est une bien mauvaise nouvelle pour les travailleurs Thaïlandais qui rêvaient d’obtenir des visas pour la cueillette de baies dans un certain pays de l’espace Schengen.
En effet, pour la seconde année d’affilée, la Finlande vient de remiser au placard les visas travailleurs pour les cueilleurs de baies sauvages en provenance de Thaïlande.
Un véritable camouflet pour les ambitieux ramasseurs venus du royaume.
La raison ? Des soupçons tenaces de trafics d’êtres humains qui auraient touché des centaines de victimes l’an dernier.
Selon les autorités finlandaises, de trop nombreux cueilleurs thaïlandais entrés avec un visa Schengen se seraient en réalité retrouvés exploités dans d’autres secteurs.
Un scandale qui a poussé le ministère des Affaires étrangères à tirer la sonnette d’alarme et à sévir. .
« Nous considérons d’un très mauvais œil l’exploitation des cueilleurs thaïs », prévient le Ministre des Affaires Étrangères de Finlande.
Mais alors, exit les baies rouges pour les Siamois en 2024 ? Pas tout à fait.
Si la cueillette naturelle leur est interdite, les Thaïlandais peuvent encore viser d’autres emplois saisonniers grâce à un visa de travail temporaire classique.
Une porte entrouverte donc, mais sous étroite surveillance. Ceux qui rêvent de plus de 90 jours à parcourir les sous-bois Nordiques devront même obtenir un permis de séjour à leur arrivée. De quoi refroidir les plus chauds cueilleurs ?
En attendant de dénicher la solution idéale, les autorités finlandaises chambrent les visas des ramasseurs venus du royaume.
Un coup de frein musclé qui rappelle la complexité de la gestion des travailleurs saisonniers au sein de l’espace Schengen.
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