Bonne nouvelle pour les travailleurs africains voulant se rendre dans l’espace Schengen ou y étant déjà.
La Commission européenne a mis la pression sur 8 États membres pour qu’ils appliquent pleinement la directive sur les travailleurs saisonniers issus de pays tiers.
La France figure dans cette liste, aux côtés de la Croatie, la Hongrie, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, la République tchèque et l’Autriche.
L’objectif de Bruxelles ? Garantir des conditions d’accueil décentes et des droits égaux à ces saisonniers extra-européens, dont beaucoup viennent du continent africain.
Pour rappel, cette main d’œuvre constitue un apport indispensable pour nombre de secteurs comme l’agriculture, le tourisme ou le BTP.
Or, les 8 États épinglés n’auraient pas correctement transcrit dans leur législation nationale les règles de protection et de droits sociaux prévues par la directive.
Celle-ci vise justement à encadrer et sécuriser l’accueil de ces travailleurs migrants dont africains dans l’espace Schengen. Et ce pour éviter toute forme d’exploitation ou de traitement discriminatoire.
La Commission européenne a donc lancé une procédure formelle contre les mauvais élèves, leur laissant 2 mois pour se mettre en conformité. Faute de quoi, elle pourrait saisir la Cour de Justice de l’UE.
De quoi, espérons-le, accélérer l’application homogène de ce texte à travers l’espace Schengen. Et offrir un meilleur accueil aux nombreux saisonniers en provenance du continent africain, indispensables aux économies européennes.
Cette directive est un outil clé pour réguler l’immigration professionnelle et créer un cercle vertueux : attirer les compétences dont nous avons besoin, tout en aidant les pays d’origine.
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