Un État de l’espace Schengen a accordé l’année dernière plus de 30 000 nouveaux titres de séjour aux ressortissants d’un pays africain en particulier.
C’est donc une excellente nouvelle pour ce pays d’Afrique de l’Ouest dont les citoyens semblent aimer par le voisin de la France.
C’est l’ambassadrice belge Helene De Bock au Sénégal, puisque c’est de ce pays qu’il s’agit, qui a livré ces chiffres encourageants lors d’une conférence de presse.
Mme De Bock a toutefois reconnu les difficultés rencontrées par les Sénégalais pour obtenir un rendez-vous pour déposer une demande de visa.
« Nous sommes conscients des défis existants pour prendre un rendez-vous, qui est géré par un opérateur externe, distinct du traitement des dossiers », a-t-elle expliqué.
Sur la question de l’émigration irrégulière, la diplomate belge a rappelé que son pays offrait des alternatives de migration régulière, comme la mobilité circulaire.
Elle a vivement déconseillé le recours à des intermédiaires non autorisés pour les demandes de visa Schengen.
« Nous sommes mis en difficulté par l’intervention de ces acteurs avec lesquels nous n’avons aucun lien, mais qui monopolisent les rendez-vous au détriment des candidats réguliers », a averti Mme De Bock, assurant que des mesures étaient prises avec les autorités sénégalaises.
Il faut aussi rappeler que l’Espagne n’est pas le seul État de l’espace Schengen à accueillir les ressortissants du pays ouest-africain.
En effet, en 2022, la France est restée la principale destination pour les demandeurs de visa sénégalais avec 27 556 dossiers déposés sur un total de 56 866, soit 48% des demandes. L’Espagne (9467 demandes) et la Belgique (5009) arrivent ensuite.
Le pays africain figure parmi les premiers pays d’origine des étudiants étrangers en France après la Chine, le Maroc, l’Algérie et l’Italie, avec quelque 5300 visas étudiants accordés l’an dernier, selon l’ambassade française à Dakar.
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