Une bonne nouvelle pour les travailleurs étrangers, même africains, dans l’espace Schengen. Cette semaine, le Parlement européen et le Conseil sont parvenus à un accord concernant la directive « permis unique », apprend-on de Schengen Visa Info ce 20 décembre.
Ainsi, les travailleurs n’auront plus besoin de plusieurs documents différent. Le permis unique les remplacera.
L’objectif est simple : simplifier les démarches administratives pour les travailleurs extra-communautaires, donc africains, souhaitant vivre et travailler dans l’espace Schengen.
Concrètement, une procédure unique de demande de permis sera mise en place. Celle-ci combinera à la fois le permis de travail et le titre de séjour, évitant ainsi aux candidats de multiplier les dossiers.
Ce permis unique leur ouvrira des droits identiques aux citoyens européens en matière de sécurité sociale, conditions de travail ou reconnaissance des qualifications.
Selon la Commission, cette avancée permettra de mieux « répondre aux besoins du marché du travail européen dans les secteurs en pénurie de main-d’œuvre ».
Dans l’IT, l’ingénierie, la santé, l’éducation ou encore l’agriculture, de nombreux postes peinent déjà à être pourvus. Faciliter le recrutement international est donc un enjeu essentiel de compétitivité.
C’est aussi une aubaine pour les nombreux travailleurs issus du continent africain désireux de valoriser leurs compétences au sein de l’UE.
La nouvelle directive leur simplifiera grandement les démarches, tout en renforçant leurs droits. Ils pourront changer plus facilement d’employeur sans perdre leur permis de séjour. Et bénéficieront des mêmes conditions de travail que les citoyens européens.
Une fois adopté officiellement, ce « permis unique » fluidifiera significativement les procédures de migration légale vers l’espace Schengen.
Un atout supplémentaire pour attirer les talents du monde entier, et notamment d’Afrique subsaharienne.
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