L’Espace Schengen attire de nombreux Africains en quête d’opportunités professionnelles. Si l’accès à certains pays membres reste complexe, la Lituanie se distingue par sa relative ouverture.
Le pays balte, confronté à une pénurie de main-d’œuvre dans divers secteurs, offre des perspectives intéressantes aux candidats à l’immigration.
Selon le rapport EURES 2023, la Lituanie fait face à un manque de travailleurs dans 59 professions. Ces besoins concernent notamment les domaines du nettoyage, de la restauration, de l’industrie, de la santé, de l’éducation, du bâtiment et de l’ingénierie.
La situation crée des opportunités pour les étrangers qualifiés dans ces secteurs.
Parmi les métiers les plus recherchés figurent les éboueurs, les cuisiniers, les chauffeurs de bus, les opérateurs de machines industrielles, les électriciens, les soudeurs, les peintres industriels, les ouvriers du bâtiment, les pompistes, les managers de la construction, les psychologues, les enseignants, les infirmiers, les médecins spécialistes et les ingénieurs.
Malgré ces besoins, le gouvernement lituanien a récemment durci les règles d’obtention des visas de travail.
Désormais, seuls les détenteurs d’un permis de séjour peuvent travailler dans le pays, à l’exception de certaines catégories comme les enseignants, les chercheurs et les ressortissants de pays économiquement développés.
Néanmoins, la Lituanie reste le deuxième pays de l’Union européenne où il est le plus facile d’obtenir un visa de travail, après l’Estonie.
De plus, le coût de la vie y est relativement abordable comparé à d’autres pays européens. Selon l’indice Numbeo 2024, les dépenses mensuelles pour une personne seule, hors loyer, s’élèvent à environ 745 euros.
Pour les Africains désireux de s’installer dans l’Espace Schengen, la Lituanie représente donc une option à considérer sérieusement, en particulier pour ceux dont les compétences correspondent aux besoins du marché du travail local.